Le vice-président Teva Rohfritsch est en déplacement à Paris, où il a demandé à l’État de bien vouloir confirmer le calendrier prévisionnel des opérations à réaliser en vue du transfert effectif à la Polynésie française des aéroports de Bora Bora, Raiatea et Rangiroa. Il a également évoqué l’aéroport de Tahiti-Faa’a, pour lequel l’État n’a toujours pas relancé d’appel d’offre.
Il a notamment rencontré le directeur de cabinet et le conseiller en charge du transport de la ministre des Outre-mer, ainsi que l’adjoint au directeur du transport aérien à la Direction générale de l’aviation civile.
Teva Rohfritsch a également réaffirmé le souhait du Pays de faire de Rangiroa l’aéroport de déroutement. « Les études techniques et financières doivent être poursuivies dans un cadre partenarial entre l’Etat et le Pays. »
Enfin, le vice-président a aussi évoqué la prochaine concession d’État de Tahiti-Faa’a. En mars dernier, après l’annonce par Annick Girardin que l’État était prêt à rétrocéder au Pays les trois aéroports des îles, l’appel d’offre pour la concession des aéroports d’État avait été abandonné et déclaré sans suite. Un nouvel appel d’offre doit être lancé pour le seul aéroport de Tahiti-Faa’a. Et on ignore si le cahier des charges de cette future concession d’État est finalement prêt. Tout au plus sait-on que le Pays a formulé ses avis sur ce cahier des charges, notamment parce qu’il entend être partenaire dans la société qui sera désignée comme concessionnaire. Rappelons que la concession de 30 ans attribuée à Aéroport de Tahiti en 2010 a été annulée en justice en 2017 pour irrégularité dans la passation du marché.
Avec communiqué