Le lundi 31 mars 2014, en début de soirée, le centre opérationnel de la gendarmerie a reçu l’appel angoissé d’une mère de famille. La femme qui se trouvait à Rangiroa, a fait part à l’opérateur, que son fils était tombé dans un ravin. L’homme était à bord de son véhicule et circulait sur une route à Tahaa.
Vers 21 heures, alors que jusque là, aucune communication ne passait plus, la ligne fut rétablie entre l’homme recherché et sa mère. Il lui a indiqué voir une falaise, la mer, un marécage et des vaches.
Peu avant minuit les gendarmes de Tahaa, malgré un tour de l’île, ne sont pas parvenus à localiser le disparu.
Au milieu de la nuit un nouveau contact téléphonique a été effectué. L’homme a expliqué s’être trompé de vallée pour rentrer chez lui. Les enquêteurs lui ont indiqué de rester dans son véhicule.
Les recherches se sont poursuivies dans divers endroits pouvant être connus par la victime mais sans succès. Une nouvelle technique a été utilisée : l’utilisation du gyrophare et du deux tons, par le véhicule de la gendarmerie. Cette solution, hormis réveiller la moitié de l’île, n’a pas pu permettre au disparu de se faire localiser. C’est alors que le téléphone portable que détenait l’homme recherché, est tombé en panne, faute de batterie.
Un peu avant 6 heures, le mardi 1er avril 2014, alors que les gendarmes reprenaient les recherches avec la collaboration des policiers municipaux de l’île, le père du garçon disparu a retrouvé son fils. Le jeune homme était dans son véhicule, embourbé au fond de la route menant à Potoru : sain et sauf.