Les Marquises œuvrent depuis les années 80 pour que la Terre des hommes rentre au patrimoine mondial de l’Unesco. Le dossier a été réactivé suite à l’entrée du marae Taputapuatea au patrimoine mondial de l’Unesco en 2017. Et c’est dans le cadre de la poursuite du processus d’inscription qu’une délégation menée par le ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu, s’est rendue à Paris afin de pouvoir mener une session de travail technique.

Selon un communiqué de la présidence, le ministère de la Transition écologique et solidaire, le ministère de la Culture, l’Union internationale pour la conservation de la nature et le Conseil international des monuments et des sites, ont travaillé avec la délégation polynésienne afin de revoir les attendus de la prochaine audition qui aura lieu en 2020.

Tous ont souligné que la double difficulté de ce dossier est qu’il s’agit à la fois d’un bien mixte alliant nature et culture mais aussi d’un bien en série. A ce titre, le ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu, a rappelé les enjeux liés à cette candidature et notamment l’importance de parvenir à unir nature et culture.

Ainsi, après avoir revu les éléments et données produits jusqu’à présent, des limites de travail ont été définies, notamment la définition des périmètres marins. Il a été convenu d’organiser une mission de travail sur site d’ici à la fin de l’année 2019, afin de permettre aux acteurs internationaux d’échanger sur place pour mieux appréhender le dossier marquisien.

Ces deux journées de travail ont donc permis de dégager les principaux axes de réflexions à poursuivre, de confirmer la méthodologie et de fixer un calendrier jusqu’à la prochaine audition devant le Comité national des biens français du patrimoine mondial en 2020.