La visite de l’inspecteur des affaires culturelles, Richard Lagrange, touche à sa fin, l’occasion de faire un bilan. Après une semaine de visite des établissements culturels de Tahiti, l’inspecteur a pu identifier les besoins et les priorités dans le secteur de la culture polynésienne.

L’inspecteur des affaires culturelles, Richard Lagrange, était en visite en Polynésie pour établir les « différentes demandes de besoins et les priorités » du monde de la culture. Envoyé par le ministère national de la culture ces observations feront l’objet d’un rapport qui servira de bases à la rédaction d’une convention Etat-Pays inexistante depuis 2002. Après de nombreuses visites avec les acteurs locaux de la culture,  Richard Lagrange s’est dit agréablement surpris par « le dynamisme des institutions et associations, il y a un vrai tissue culturel local sur lequel on pourra s’appuyer par la suite ». Mais le tissu est dense et les besoins sont donc différents selon les secteurs. Pour le conservatoire artistique il s’agira plus d’une évaluation et d’une mise en conformité des différents diplômes.

Le musée de Tahiti et des îles a, selon Richard Lagrange, un besoin « de se réinsérer dans un réseau des musées nationaux, avoir des partenariats avec le Quai Branly ».  L’inspecteur estime également qu’il y a un besoin dans le domaine de l’éducation artistique et culturelle.

Le domaine des archives nécessite une mise à jour des formations « car les techniques et les logiciels évoluent ». L’inspecteur a également évoqué un partenariat avec l’Institut Nationale de l’Audiovisuel « pour la conservation et la mis en valeur  des archives audiovisuelles de la Polynésie ». Quant à savoir quand la convention verra le jour, le haut-commissaire répond « le plus vite possible ».