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Richard Tuheiava interpelle le premier ministre

Richard Tuheiava © Cédric VALAX

Le sénateur Richard Tuheiava a déposé une question écrite au premier ministre, Jean-Marc Ayrault.

Cette question porte sur les modalités d’exercice du droit à l’autodétermination en faveur du peuple polynésien et sur le gel du corps électoral.

Cette question au premier ministre intervient alors que l’Assemblée de Polynésie doit examiner ce jeudi une proposition de résolution visant à organiser – ou  » précipiter  » selon les mots du sénateur – un référendum d’autodétermination en Polynésie française.

S’appuyant sur les évènements tragiques survenus en Nouvelle-Calédonie en 1988 et 1989, après le référendum d’autodétermination, Richard Tuheiava interpelle le premier ministre sur la nécessité de conclure un accord-cadre politique sur les termes et modalités d’un processus d’autodétermination juste et équitable en Polynésie française.

Il l’interroge également sur la position du gouvernement au sujet de la nécessaire mise en place d’un corps électoral restreint dans le cadre de la consultation populaire.

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2 Commentaires

  1. Teiva H
    30 mai 2013 à 7h43 — Répondre

    Toujours aussi nul le bénet avec son collier de nouilles.
    Je pense qu’ils flippent à l’Upld que ce référendum montre que les Polynésiens sont contre l’indépendance, donc il faut leur laisser le temps de désinformer la population polynésienne…

    • Marutea
      30 mai 2013 à 16h40 — Répondre

      Nul n’est pas le terme approprié. Il défend une utopie qu’une petite poignée ont dressé en porte drapeau pour exister politiquement. Maintenant, que l’on fasse de la manipulation mentale pour rendre cette utopie républicaine est une autre affaire à l’heure ou visiblement 3 électeurs sur 4 la rejette. De la même façon opposer les « bons » polynésiens aux « mauvais » polynésiens devient une manoeuvre hautement démagogique et particulièrement anti républicaine à l’heure où la Polynésie a besoin d’unité et d’un projet de société crédible et partagé. Mais, ce n’est pas d’aujourd’hui qu’en cas de faiblesse il est préférable de diviser.

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