ACTUS LOCALESJUSTICE Rixe à Vaiare : relaxe et sursis pour les muto’i Vaitiare Pereyre 2023-06-27 27 Juin 2023 Vaitiare Pereyre Deux muto’i de Papeete étaient accusés avoir agressé un détenu en permission après une « journée de cohésion » alcoolisée à Moorea. Le procès, interrompu par un malaise de magistrat en mars, a repris ce mardi. L’un d’eux, à l’origine de la rixe mais qui avait été mis KO avant d’avoir porté des coup a été innocenté. L’autre a été condamné à 24 mois de prison dont 7 ferme et l’interdiction d’exercer pendant un an. Un de ses amis, lui aussi impliqué, a écopé d’un an de sursis. Lire aussi : Le procès des mutoi bagarreurs interrompu après le malaise d’un magistrat Clap final dans le procès des muto’i bagarreurs. L’audience avait commencé en mars dernier avait été reprogrammé après le malaise d’un magistrat. Elle a repris avec une composition identique, là où elle s’était arrêté, ce mardi. Pour rappel, trois personnes, dont deux ex-agents de police de Papeete et un de leur ami, chauffeur de poids lourd, sont mises en cause dans ce dossier. Ils étaient jugés pour des faits de violences volontaires aggravés, violation de domicile et destruction de bien. Des faits qui se sont déroulés sur le quai de Vaiare : une bagarre avait éclaté avec entre un des muto’i, bientôt rejoint par les deux autres prévenus qui revenait d’une journée de cohésion alcoolisée, et un détenu en permission. Ce dernier s’était réfugié dans une habitation voisine où la rixe s’était exportée. Des « représailles » ? L’un des policiers, celui qui a eu les premiers échanges avec le prisonnier en permission s’était présenté en victime de « représailles », une argumentation qui ne semblait pas coller aux récits des témoins de la scène. Le second a expliqué qu’il voulait « tenter de calmer la situation » et surtout récupérer le 3e mise en cause, un chauffeur poids lourd qui s’était joint à eux pour la journée. Des versions évidemment soutenues par leur avocate qui a plaidé la relaxe pour le premier qui n’a pas pu donner de coups, puisqu’il avait été mis KO rapidement par le prisonnier. Pour le second, il s’agissait de demander une peine « adaptée aux faits ». L’homme n’avait selon l’avocate « pas la volonté de nuire » bien qui lui était reproché d’avoir frappé et insulté les résidents de la maison. Interdiction d’exercer Le procureur avait requis des peines allant de 6 mois de sursis pour le premier policier, celui qui est « à l’origine » de la rixe. à 24 mois dont 7 ferme pour celui qui l’a exporté dans le fare voisin. La décision est tombée et l’un a été relaxé – l’enquête n’ayant révélé aucun coup de sa part – et le second a été condamné à 18mois de prison avec sursis avec interdiction d’exercer son métier pendant 1 an. Le 3e prévenu a, quant à lui, écopé un an de prison avec sursis et une mise à l’épreuve pour deux années. Les deux condamnés devront aussi indemniser leurs victimes pour les blessures ainsi que les dégâts matériels occasionnés au cours de la bagarre. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)