INTERNATIONALSCIENCES Rosetta a immortalisé l’atterrissage de Philae Laurent Bitouzet 2014-11-17 17 Nov 2014 Laurent Bitouzet © ESA © ESA SCIENCES – La sonde européenne a pris en image l’atterrissage en deux temps de son robot Philae sur la comète Tchouri. Elle ne l’a pas lâché des yeux le 12 novembre dernier. Rosetta a surveillé avec ses systèmes d’imagerie Philae lors de sa descente vers la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko. Ce qui lui a permis d’immortaliser le moment où le robot a touché le sol en deux fois. Des images rapportées par le blog de Rosetta et le compte Twitter de l’Esa. .@Philae2014 + shadow visible @ESA_Rosetta NAVCAM images from first touchdown! http://t.co/Su8CdLLOUu #CometLanding http://t.co/hKAusnzbyx — ESA (@esa) 16 Novembre 2014 Un nuage et une ombre. Deux cercles indiquent le trajet de l’atterrissage de Philae. Le plus grand indique le premier endroit où le robot a touché le sol de la comète, avant de rebondir en l’air. On y voit un nuage de particules soulevées par le choc. Les deux autres cercles indiquent Philae lui-même, reconnaissable par un indice brillant, et ce qui semble être son ombre. >> LIRE AUSSI – L’instable Philae a envoyé une première photo de Tchouri Un rebond d’un kilomètre. Le rebond, sur une distance d’un kilomètre de distance, n’avait pas été prévu par les scientifiques. Normalement, Philae aurait dû « s’ancrer » dans le sol de Tchouri grâce à des harpons, situés sous chacun de ses trois pieds. La défaillance du système explique que Philae, emporté par la faible gravité de la comète, ait rebondi deux fois et soit resté en l’air pendant deux heures, avant d’atterrir finalement plus loin. >> LIRE AUSSI – Cinq choses à savoir sur la mission de Rosetta et Philae Bon petit soldat. Le site d’atterrissage définitif ne bénéficie pas d’un ensoleillement suffisant pour que Philae utilise ses panneaux solaires. 57 heures après son arrivée, le robot s’est donc endormi. Mais les chercheurs de l’ESA ont de quoi se réjouir. Non seulement, Philae a pu transmettre des données scientifiques en grand nombre mais en plus, il a pu forer le sol de la comète pour analyser sa composition, radiographier le sous-sol et analyser les molécules situées dans l’air. © capture d’écran Philae ? Une âme de marmotte. Enfin, Philae n’est pas mort. Si actuellement, il ne reçoit qu’1h30 de soleil par jour, cela ne va pas durer. La comète Tchouri se dirige en effet en direction du soleil, ce qui permettrait normalement à Philae de recharger ses batteries et de reprendre du service à partir du printemps 2015. Avant une probable destruction en août 2015, quand la température sur la comète, due au rapprochement du soleil, ne sera plus tenable pour le petit robot. >> EN IMAGES – Allô Rosetta ? Ici, Philae Rosetta, elle, continue de travailler. Rosetta, elle, continue en orbite, avec ses 12 instruments, à scruter la comète. Cette dernière fond et dégage de plus en plus de gaz au fur et à mesure qu’elle se rapproche du soleil. La mission de Rosetta court jusqu’en décembre 2015. Regardez dans cette vidéo de l’Esa l’orbite de Rosetta autour de Tchoury : Source : Europe1 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)