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Route du Sud : Fritch veut « laisser sa marque de fabrique », dit Tony Géros 

© Cédric Valax

L’élu Tavini au conseil municipal de Paea Tony Géros appelle à une manifestation pacifique jeudi matin contre le projet de la route du Sud. Il considère que le président du Pays Édouard Fritch veut « laisser sa marque de fabrique, sa marque politique » au travers de ce projet. Pour l’élu bleu ciel, « il s’agit d’une décision politique, il n’y a que le politique qui peut (la) retirer ».     

L’élu Tavini au conseil municipal de Paea et président du groupe à l’assemblée de la Polynésie, Tony Géros, appelle les administrés de la commune à se lever et à manifester pacifiquement jeudi matin contre le projet du Pays relatif à la route du Sud.

En effet, le président du Pays ainsi que le haut-commissaire se rendront jeudi matin à Paea pour la pose de la prmière pierre du centre de recherche Innoventomo, de l’Institut Louis Malardé. Tony Géros explique qu’une réunion a eu lieu samedi dernier avec les militants du parti bleu ciel. L’occasion pour tous de faire part de « leur désarroi et leur désapprobation vis-à-vis de la route du Sud ».  

Un projet qui ne date pas d’hier, rebaptisé « route du Sud »

L’élu Tavini rappelle que ce projet date de plusieurs années : « ce n’est rien d’autre que l’ancien projet Te Ara Nui rebaptisé aujourd’hui la route du Sud ». En 2004 déjà, dit Tony Géros, le parti bleu ciel s’était élevé contre ce projet : « c’est un projet que nous avons viscéralement vécu en 2004 ». L’élu bleu ciel précise que seule une décision politique peut mettre un terme à ce projet : « il s’agit d’une décision politique, il n’y a que le politique qui peut la retirer ».

Édouard Fritch veut « laisser sa marque de fabrique »

Tony Géros pense que le président Édouard Fritch veut au travers de ce projet « laisser sa marque de fabrique, sa marque politique ». Il affirme qu’alors que les grands projets du Pays tels que le Village Tahitien ou le projet aquacole de Hao ne sortent pas de terre, il faut absolument en trouver un autre, « donc on ressuscite une relique qu’on avait placée dans un musée depuis 2004 ».

Il estime que « même au nom de l’intérêt généra,l on ne peut pas exproprier puis indemniser les propriétaires terriens, qui vivent là depuis des générations et des générations avec des clopinettes (…) ils ne peuvent plus construire un avenir ».

Francis Sandford a fait passer la route sur la montagne  

Tony Géros affirme que cette route du Sud ne va pas pour autant régler le problème de la circulation. Il rappelle d’ailleurs que l’ancien tavana de Faa’a, Francis Sanford, a lui aussi été confronté à la même problématique lorsqu’il a fallu construire une route qui longeait le littoral jusqu’à Hotuarea. Il s’y est opposé d’où l’existence aujourd’hui de la RDO sinon « des milliers de ses administrés auraient été expropriés ».

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1 Commentaire

  1. 26 septembre 2019 à 13h03 — Répondre

    « Tony Géros pense que le président Édouard Fritch veut, au travers de ce projet ,« laisser sa marque de fabrique, sa marque politique ». Au moins il laissera quelque chose contrairement au Tavini et son président à vie qui n’ont rien laissé de notable après deux présidences à la Polynésie Française, si ce n’est leur rejet de la France.

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