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L’arrêté portant agrément à la « Fédération polynésienne de rugby » a été publié mercredi dans le Journal officiel de la Polynésie française (JOPF). Avec la « Fédération tahitienne de rugby », l’ovalie compte donc désormais deux instances représentatives au fenua. Pour autant, seule une des deux fédérations bénéficiera de la délégation de service public (DSP) délivrée par le gouvernement. Une absolue nécessité pour l’officialisation des compétitions inscrites au calendrier. En attendant, la crise perdure.

Rien ne va plus dans le monde polynésien de l’ovalie. Depuis novembre dernier, date de la dernière assemblée générale de la fédération tahitienne de rugby, deux camps s’affrontent pour savoir qui représentera officiellement le ballon oval au fenua. D’un côté, l’historique fédération tahitienne présidée par Charle Tauziet et de l’autre, la toute nouvelle fédération polynésienne créé et présidée par Apolosi Foliaki, dauphin pressenti du premier. Opposée à la gestion de la fédération tahitienne, il nous explique les raisons de cette sécession.

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Créée en décembre 2015, la toute jeune fédération polynésienne de rugby est agréée par le ministère de tutelle depuis le 9 mars dernier. L’arrêté ministériel a été publié mercredi dans le JOPF. Fédérant la grande majorité des clubs engagés en première division, mais aussi des clubs de formation pour les jeunes, Apolosi Foliaki va maintenant chercher à obtenir la délégation de service public, sésame indispensable pour officialiser les compétitions du championnat, tout le programme de formation des futurs rugbymen et surtout les subventions qui l’accompagnent.

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Reste qu’une seule délégation de service public sera délivrée pour deux fédérations existantes. Il y a deux semaines, Tauhiti Nena dénonçait la décision du ministère des Sports de retirer « sans explications » les DSP à plusieurs fédérations sportives, dont la fédération tahitienne de rugby. La ministre de la Jeunesse et des Sports, Nicole Sanquer, avait alors expliqué que la division en deux fédérations retardait son attribution. Peut-être plus pour très longtemps puisque d’ici la mi-avril, Apolosi Foliaki défendra son dossier devant le ministère.