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Rugby : le Stade Toulousain champion de France et d’Europe avec une équipe très polynésienne

Le Stade toulousain a réalisé le troisième doublé Top 14-Coupe d’Europe de l’histoire du rugby français en battant La Rochelle (18-8), ce vendredi en finale du championnat de France. Un exploit qui s’est appuyé sur une équipe où l’on compte une dizaine de joueurs originaires du Pacifique, de la Nouvelle-Zélande aux Samoa en passant par Wallis et la Calédonie.

Après l’Europe, le Stade toulousain a planté son drapeau rouge et noir dans le Top 14, dominant une nouvelle fois La Rochelle en finale vendredi (18-8), rapporte notre partenaire Europe1. Le club signe son deuxième doublé championnat-Coupe d’Europe, le troisième de l’histoire du rugby français. C’est aussi la 21e de son histoire que le club soulève le Bouclier de Brennus, au terme d’une finale fermée, où le seul essai a été inscrit à quatre minutes de la fin par le pilier charentais Dany Priso. L’ouvreur Thomas Ramos, auteur de quinze points, restera dans les mémoires comme l’artisan de cette victoire éclatante. Mais le Stade Toulousain a aussi pu compter sur un staff très océanien. On compte pas moins de 12 joueurs nés ou originaires du Pacifique dans l’équipe, remplaçants compris.

Dès le début de la rencontre, on trouvait ainsi au poste de trois quart-centre des rouge et noir Pita Ahki, spécialiste du rugby à 7 avec la Nouvelle-Zélande. Son compatriote Jérôme Kaino, troisième ligne originaire des Samoa, et qui a été double champion du monde avec les All Black, à XV cette fois, signait ce vendredi soir le dernier match d’une carrière exemplaire. Autre troisième ligne présent dans le staff toulousain, cette fois à l’aile, Selevasio Tolofua, issu d’une grande famille de rugbyman wallisien désormais bien implantée en métropole et notamment dans le Sud-Ouest. Devant lui, en deuxième ligne, Iosefa « Joe » Tekori, international Samoan qui s’est rendu indispensable pour le Stade Toulousain ces dernières années a commencé sur le banc des remplaçant pour la finale. Cette saison il avait été aprfois secondé par le jeune Australien Emmanuel Meafou aux origines polynésiennes. Toujours du côté de l’Australie, les jumeaux Richie et Rory Arnold, affichés d’entrée de jeu en deuxième ligne pour cette finale, ont des racines maories par leur mère.

Côté piliers, enfin Charlie Faumuina, illustre joueur néozélandais, est lui d’origine samoane. La première ligne du club est très océanienne avec trois piliers calédoniens d’origine wallisienne : Peato Mauvaka, qui a un temps joué à Dumbéa où a aussi évolué Rodrigue Neti, tout comme Paulo Tafili, qui n’était pas aligné pour cette finale. Pas plus que l’Américain David Ainu’u, d’origine samoane, qui fait lui aussi partie du staff de l’équipe.