La police municipale de Moerai contacte la brigade de Rurutu le dimanche matin.
Elle signale des dégradations au « fare » artisanat de l’aéroport de Rurutu.
La brigade de gendarmerie se transporte sur les lieux et effectue les premières investigations.
La vitre d’une fenêtre coulissante a été entièrement brisée. Celle d’une des portes a été partiellement brisée.
Pour s’introduire à l’intérieur du fare, l’auteur a jeté de grosses pierres entourant les quelques plantes présentes aux abords. Il s’introduit par la fenêtre. Il retourne les tables, renverse tous les produits mis en vente (chapeaux en pandanus, sacs, etc) et cassent des bouteilles de monoï.
Les militaires au cours de l’enquête de voisinage obtiennent le signalement d’un individu.
Un jeune (torse nu, short rouge) rodait aux abords de l’aéroport dans l’après-midi du samedi 08/12/2012.
Les gendarmes interpellent l’homme signalé âgé de 23 ans.
Originaire de TAHITI, l’auteur décide de passer quelques jours sur Rurutu. Il s’achète un billet d’avion et arrive sur l’île le 5 décembre 2012.
Dans la nuit du 8 au 9 décembre 2012, il se rend au fare artisanat à pieds après une fête arrosée où il consomme du cannabis. Il s’introduit à l’intérieur du fare artisanat après avoir brisé la vitre d’une fenêtre, renverse tout ce qui est en exposition et cassent tout ce qui est en verre. Il reconnaît les faits.
L’association des artisans de Rurutu ne dépose aucune plainte. La mairie de Moerai, propriétaire du local, dépose plainte.
Contactée, la mère du jeune homme se charge de prévoir son retour sur Papeete.
Le jeune semble avoir été interné à l’hôpital de Jean-Prince pour schizophrénie il y a quelques années. Il reste inoffensif s’il ne consomme aucune drogue ni
aucune boisson alcoolisée.
Vitres d’une porte et d’une fenêtre brisées. 8 bouteilles de monoï brisées et 17 colliers de coquillages. Une comparution au tribunal est notifié à l’auteur pour une audience prévue à 8h00 le 26 avril 2013 à Papeete.
Source : communiqué de la gendarmerie