©LR-Radio1
Le salon de Noël scindé en deux s’est ouvert sans pass sanitaire ce dimanche. Cette réorganisation satisfait les exposants qui étaient déçus de la fréquentation du début de l’événement, alors soumis au pass sanitaire.
Difficile de réussir un événement soumis au pass sanitaire… Si les professionnels sont prêts à mettre en place cette obligation, le public n’est pas au rendez-vous. Après la foire agricole qui s’était réorganisée pour ouvrir sans pass sanitaire, au tour du salon de Noël de trouver une solution adéquate et permettre au public de rentrer librement.
Au moment de l’organisation de l’événement, Jennifer Pontini, directrice de DB Tahiti, s’était préparée à l’éventualité de l’obligation du pass sanitaire. Très rapidement, les exposants se sont inscrits pour participer au salon, un moment important de l’année qui n’avait pas été organisé depuis deux ans à cause du Covid-19. L’annonce de l’obligation du pass sanitaire se passe bien auprès des exposants et personne n’annule sa présence, jusqu’à la déconvenue de la Foire agricole. « Il y avait sans doute d’autres paramètres pour expliquer le manque de public mais les exposants commençaient à s’inquiéter pour le salon de Noël », raconte Jennifer Pontini.
A l’ouverture du salon le 14 décembre, le comptage aux entrées reflète une fréquentation en berne : « Nous avions en moyenne 1 100 visiteurs par jour contre 5 000 pour un salon de Noël classique… Il y a sûrement beaucoup d’explications mais le pass sanitaire est effectivement une des raisons. » Très rapidement, DB Tahiti réorganise le salon et soumet un dossier au Haut-commissariat. Des exposants avaient annulé leur participation et la centaine restante permettait désormais de faire deux événements à 50 stands chacun. « Les équipes du Haut-commissariat ont été très à l’écoute, ils ont compris la position des exposants. » Ce dimanche, premier jour d’ouverture sans pass sanitaire, les commerçants semblaient heureux de cet arrangement.
Jennifer Pontini attendait de laisser passer plusieurs jours pour voir si l’absence de pass sanitaire avait un réel impact sur la fréquentation du salon. Réussir un événement soumis au pass sanitaire semble un vrai challenge pour les professionnels.