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Scandale après un plat au requin servi au Matava’a

© Présidence

Le Mini-festival des arts des îles Marquises s’est terminé sur une fausse note à Tahuata. Mercredi, un plat à base de requin a été servi aux touristes et aux invités du Matava’a. L’espèce est pourtant protégée et le code de l’Environnement vient d’être durci en la matière. Le ministre de l’Environnement se dit « scandalisé » et annonce des plaintes.

Le Matavaa s’est ouvert lundi et refermé jeudi à Tahuata aux Marquises. Au programme des démonstrations et activités culturelles, le fameux « umu kai », le four traditionnel, a été préparé mercredi. Plusieurs plats ont été proposés aux convives comme du crabe, des bananes, du poisson cru, du keukeu, du cochon, du kaaku et même… du requin à l’ail !

Problème, depuis 2012 toutes les espèces de requins sont protégées au fenua. Le transport, la détention, la capture, la taxidermie et la commercialisation du requin sont formellement interdits. Le code de l’Environnement vient même d’être modifié pour renforcer les amendes et les peines de prison pour les contrevenants. Ils encourent deux ans de prison, 17,8 millions de Fcfp d’amende et la saisie du matériel ayant servi à la pêche.

Le ministre de l’Environnement, Heremoana Maamaatuaiahutapu, explique avoir découvert le contenu du repas proposé aux invités et aux touristes du Matava’a dans un reportage télévisé. Il se dit « scandalisé » et indique qu’un courrier va être envoyé aux organisateurs du Matava’a et au tavana de Tahuata. Des plaintes sont même envisagées.

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Répondeur de 6:30, le 22/12/2017

20 Commentaires

  1. Vaatete
    21 décembre 2017 à 18h12 — Répondre

    Arrêter vos conneries c’est dans la culture et uniquement lors de grands événements que nous consommons du requin aux Marquises nous ne faisant pas une grosse pêche mais un seul suffit pour un grand kaikai….aller arrêter les soûlards sur la route qui créent des accidents a tout bout de champ que de venir nous emmerder lors des festifs…quoi le pays a besoin d’argent pour porter plainte???

  2. Hirinake
    21 décembre 2017 à 20h50 — Répondre

    Tu as parfaitement raison Vaatete c’est une histoire de peanuts et d’hypocrisie. Mais te fais pas de souci le ministre de l’environnement ne fera rien encore moins deposer une plainte il n’aura pas le courage car y a bientot les elections territoriales et son parti a trop besoin des voix des Kanahau. Et en plus il faudra poursuivre le Haut-Commissaire et tutti quanti qui ont rien dit, peut-etre qu’il en a mange aussi, alors la bon courage mea ma.
    Heremoana eiaha e haamàau ia oe a hoi i te fare mea papu ia.

  3. 21 décembre 2017 à 22h14 — Répondre

    C’est de la nourriture..porter plainte pour avoir mangé, on descends vraiment bien bas dans la façon de penser…protégés, je veux bien mais ce n’est pas comme si le peuple en balance des milliers à l’eau encore vivants…triste.

  4. Iritahua
    22 décembre 2017 à 6h14 — Répondre

    Scandalisé, bande de faux cul. Nos thoniers et les étrangers tuent quelles quantités, personne ne bouge. A FAAEA MAHO.. ma bande d’hypocrite en faisant semblant, une bonne fois pour toute montrée vos vrais visages.

  5. TAMARIERA
    22 décembre 2017 à 6h20 — Répondre

    Toute une histoire pour UN requin et dans un cadre bien CULTUREL. Il faut arrêter de créer des histoires là où il n’y en a pas. Laissez ces Marquisiens tranquilles et vivre leur culture en paix. C’est à croire que parce qu’on a KAI un requin, toute cette race d’animal va disparaître. Est-ce que ce n’est pas un festival CULTUREL? Il faut être logique avec soi-même sinon, interdisons aussi les manifestations culturelles, toutes les manifestations culturelles!!! Il y a tant de choses incohérentes dans ce domaine qu’on aurait beaucoup à en dire. Restons dans un CADRE CULTUREL tout simplement, un point c’est tout. TENA KOUTOU.

  6. Tehaamatai
    22 décembre 2017 à 7h28 — Répondre

    C’est vrai , il a raison Vaatete.
    Vous avez qu’a bien rédiger vos lois…il fallait juste penser aux festivités et la culture

    • Respect
      22 décembre 2017 à 8h52 — Répondre

      Exactement TEHAAMATAI

      Modifier vos lois tout simplement

  7. Teaonui
    22 décembre 2017 à 8h24 — Répondre

    En plus je pense que le touristes et autres ont bien apprécié le plat de requin et même en redemandé. Et ce n’est pas avec nos petit pêcheurs que les requins aux marquises seront en voies de disparition. Il y a une abondance de requins ici, je dis ça parce que j’en voie à chaque fois que je fais la chasse sous marine.
    De plus toute la viande est consommé par comme certains thoniers qui prélève seulement les ailerons et nageoires.
    Et oui les marquisiens en consomme depuis des lustres et jusqu’aujourd’hui pour chaque grande festivité comme le « matava’a » ou les mariages et ce n’est pas demain la veille que sa va arrêté.
    Soyez plutôt fière d’avoir eu le privilège de manger du requin

  8. maraamu
    22 décembre 2017 à 8h38 — Répondre

    Pour le prochain festival, il devrait mettre de la chair humaine dans leur four pour renouer avec les traditions…

    La culture a bon dos pour mettre un requin au menu. Je suis étonné qu’il n’y ait pas eu de tortue, vue que c’est dans un cadre culturel.

    Je soutiens le ministre de la culture car c’est souvent à travers des prétextes culturels ou scientifiques que l’on a autorisé ou que l’on autorise encore certaines pratiques d’un autre temps et que l’on entretient ou émule la/les pratique(s).

    D’accord aussi avec les commentaires de Iritahua, Noaarii et de Vaatete. Ce n’était qu’un requin de sacrifié par rapport aux centaines écorchés par les bateaux de pêche (juste pour prendre leurs ailerons) et ensuite rejetés pour agoniser et crever. Preuve en est que la chair de requin ne vaut rien gustativement et économiquement sinon on la retrouverai chez McDo.

    Les organisateurs doivent prendre leurs responsabilités et auraient dû demander une autorisation spéciale pour les festivités motivée. Pourquoi lors des précédents festivals ce plat n’était pas proposé? Pourquoi est-il important d’avoir ce plat pour ce festival? Quelles sont les raisons historiques et culturelles?

  9. FAATURA TE NUNAA NO MATUITA
    22 décembre 2017 à 8h47 — Répondre

    Vive la culture Marquisienne …

    Pour du kaikai ça fait tout une polémique …

    E mea, faatura te faanahoraa a te mau taeae no Matuita …

    Coin coin hoa tera ministre pppffff …

    Vive les MARQUISES

  10. Vive la culture marquisienne
    22 décembre 2017 à 8h50 — Répondre

    Le ministre s’attendait à quoi ? Des huîtres, des moules, du foie gras ???

    E hoa era e hinu …

    Faahua tura ia oe ma te faahape te peu a te mau nunaa no MATUITA .

    A amu te matai e a FAATURA te Peu a to nunaa no MATUITA

  11. Xtoff
    22 décembre 2017 à 11h56 — Répondre

    Quelle hypocrisie tout de même! Comme s’il ne savait pas que du requin était péché aux Marquises! Car que dire des couronnes de graines ornées de vertèbres de requins que l’on trouve en vente sur tous les étals des artisans??? Monsieur le Ministre croit qu’il s’agit de vertèbres de rori ? LOL

  12. tam
    22 décembre 2017 à 14h20 — Répondre

    Hahaha!! cela devait arriver un jour et ce jour-là est bien arrivé, manque de pot c’est Tahuata (une de mes îles préférée aux Marquises) qui à ramassé et ce n’est pas fini parce que CULTURE OBLIGE…c’était et c’est toujours dans le sang des polynésiens et surtout dans celui des archipels éloignés.
    Historique: Pourquoi le polynésien ne peut plus pêcher et manger de la tortue et du requin, parce que les Etats-Unis d’Amérique du nord ont fait pression sur l’Etat français (le vrai grand chef de la Polynésie). Puis ce dernier a obligé le gouvernement de Polynésie française à voter une loi pour cette interdiction… sans consulter les polynésiens à cette époque. C’est comme si on interdisait à un américain de manger son beef hamburger, un français son foie gras ou à un inuit de consommer des cétacés…Faut pas oublier que les Etats Unis ont voté une loi autorisant la pêche et la consommation des cétacés en Alaska…CULTURE OBLIGE!
    Dans l’attente de voir ce que le gouvernement de Polynésie décidera face à cette situation…avant les territoriales lol !! et bonnes et heureuses fêtes à tous sans HONU ni MA’O… Ho ho ho

  13. 22 décembre 2017 à 14h31 — Répondre

    La prochaine fois, évitez d’inviter de requins !

  14. simone grand
    22 décembre 2017 à 17h15 — Répondre

    De toute évidence, les rédacteurs et rédactrices du texte ne se sont pas informés sur l’exception culturelle marquisienne qui ne menace en rien les stocks de requins. Pourtant c’est le même ministère. Cette tempête dans un apu ha’ari révèle l’absence de connections entre les services et délégations.

  15. MDR
    22 décembre 2017 à 17h22 — Répondre

    Ici, il est de bon ton d’accepter que la « culture » locale permette de faire du bruit à pas d’heures. Par contre, là bas, faire « culturellement » un repas à base de un ou deux requin c’est interdit? Alors que comme dit par Iritahua les thonniers en massacrent par dizaines?

    Pour en revenir au bruit, les polynésiens vivent maintenant dans une société de type européen… Alors les toere, quand est-ce que l’on va appliquer la constitution (genre l’article 1er de la charte environnementale), et considérer qu’une zone résidentielle n’est pas faite pour taper dans les oreilles du peuple qui veut dormir?

    Et pour les groupes, laissez leur l’accès à Fare Ute en soirée, là où ils n’embêteront personne. Et construisez-leur des vraies salles insonorisées, au lieu de reconstruire l’hôtel cassé par Flosse dont on sait déjà qu’il ne sera pas rentable…

  16. Wong foen
    22 décembre 2017 à 18h56 — Répondre

    Lors ďune inauguration sur ľatolle de Hao un de nos anciens président a commandé une dizaine de tortues pour quelles soient servies sur les tables des invités. On fait quoi dans ce cas là? La tortue est une espèce protégée depuis plus longtemps que le requin il me semble.

  17. Chang
    22 décembre 2017 à 19h12 — Répondre

    Le ministre est scandalisé parcequ’il N’a pas été invité au kaikai….il faut arrête de se la peter….tupohe tu….Scandalise pour un petit requin…. et ceux qui tue les requins uniquement pour les nageoires….. il n’est pas alors scandalisé, il ferme juste les yeux….n’importe quoi ce sinistre.

  18. Adam EV
    22 décembre 2017 à 20h25 — Répondre

    j’ai vu plusieurs fois des cargos espagnols transborder des dizaines de corps de requin mutilés et congelés d’un container dans un autre sur les quais de Motu Uta … Où est le respect de la loi ? c’est fait au grand jour et personne ne verbalise !!! On nous prend pour des cons depuis des années avec toutes ces lois votées pour rassurer l’opinion mais rien n’est appliqué sur le terrain … Le gros trafic perdure et on va chopper un petit de temps en temps pour montrer qu’on
    veille au grain !

  19. Mfrance
    25 décembre 2017 à 19h56 — Répondre

    Bravo à ceux qui défendent leur culture. Exit ceux qui sont en place et qui prônent de façon hypocrite que les lois sont la Et qu’il faut les respecter. Le respect de gagne et ne s’achète pas. De tout cœur avec vous les associations culturelles et le comité organisateur de ce festival. Ne vous laissee pas faire, comme à la Réunion, battez-vous.

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