©Cédric VALAX

Oui et même deux et c’est bien là le problème. D’un côté Marc Collins, gérant statutaire. De l’autre Pierre Marchesini, désigné gérant suite à une assemblée générale datant du 28 mai 2013 durant laquelle Marc Collins a été révoqué.

Une assemblée générale contestée par la défense de Marc Collins comme nous l’explique son conseil, Me Mourad Mikou.

Sauf que pour Pierre Marchesini, Marc Collins n’est pas un associé de la SCP Chin Foo et n’a donc pas à être convoqué. Pour lui, l’assemblée générale actant son entrée dans le capitale de la société n’est pas valide. C’est ce que nous explique son avocat Me Smaïn Bennouar.

Reste que l’audience de ce lundi ne devait statuer que sur une seule question, celle de la validité de l’assemblée générale révoquant Marc Collins au profit de Pierre Marchesini. Le délibéré a été fixé au 24 mars. Sur l’autre volet, la cours se réunit mercredi.

Les enjeux sont importants puisque la SCP Chin Foo est un des actionnaires de Média Polynésie (Dépêche de Tahiti, Nouvelles de Tahiti, NRJ…) et qu’en tant que gérant, Pierre Marchesini a initié le rachat des parts de Paul Yeou Chi-Chong,  ce qui ferait de la SCP Chin Foo l’actionnaire majoritaire avec 66% des parts du groupe de presse.