Après des sessions d’entrainement à Tahiti, l’exercice interalliés et interarmées Marara a débuté à Raiatea et Huahine. Il se clôturera mercredi par une cérémonie franco-américaine à Bora Bora.
« Transformer de parfaits étrangers en frères d’armes ». C’était l’objectif des sessions d’entrainement – et « de cohésion dans l’effort » – organisées à Tahiti la semaine dernière entre l’armée françaises et les forces américaines présentes au fenua. Une préparation qui a laissé sa place, depuis jeudi, à des opérations de terrain aux îles Sous-le-Vent. Le scénario de cet exercice Marara : répondre à l’appel à l’aide d’un pays fictif, le Greenland, situé entre Huahine et Raiatea et touché par un violent cyclone. Pour apporter une assistance humanitaire aux populations, encadrer le travail des ONG sur place, les marine françaises et américaine œuvrent de concert, comme leurs forces aériennes, mais aussi des forces terrestres. Le lieutenant-colonel Olivier Legrand, chef de corps du régiment d’infanterie de marine de Polynésie, a sous ses ordres 36 véhicules et 277 soldats, du réserviste polynésien au marine américain. Il fait un point sur l’avancée du déploiement aux Raromatai :
Après la sécurisation des ports, aéroports, et sites stratégiques, ce sont des exercices de maintien de la sécurité et d’évacuation de ressortissant qui devraient commencer lundi et mardi. Toujours avec le même objectif d’entrainer la coopération interarmées et interalliée. Il s’agit aussi d’en profiter pour développer « le lien armée – nation » : des présentations ont été organisées dans les écoles, et des militaires ont participé à travaux d’aménagement sur les sites des marae de Taputapuatea et Maeva.
L’exercice Marara doit durer jusqu’à mardi et se clore mercredi par une cérémonie à Bora Bora en mémoire de l’opération américaine Bobcat en Polynésie, il y a 80 ans.