Élisabeth Putoa et Daniel Vich, chef de la délégation du Conseil National des Activités Privées de Sécurité © Vaite Urarii Pambrun

Un décret sorti le 18 août dernier règlemente l’exercice des activités privées de sécurité. Si les agents doivent obtenir une carte professionnelle, les responsables des sociétés de ce type doivent passer le Certificat de qualification professionnelle des dirigeants. C’est ce qu’a fait Elisabeth Putoa qui est la première polynésienne à l’obtenir.

Ce diplôme, Elisabeth Putoa le voulait malgré les sacrifices qu’elle a du faire pour l’obtenir. Des sacrifices financiers d’abord car la formation en elle-même coûte plus de 500 000 Fcfp, avec l’obligation de se déplacer en métropole. Mais qu’à cela ne tienne, ce certificat, elle tenait à l’avoir et elle est la première polynésienne à le faire.

Son entreprise de sécurité existe depuis avril 2014. Elle y emploi 28 personnes… que des hommes. Mais Elisabeth sait y faire et mène ses troupes avec fermeté en suivant un célèbre adage: une main de fer dans un gant de velours.

 
Désormais, Elisabeth, maîtrise la réglementation pénale en droit du travail, les garanties liées au respect des libertés publiques, elle a même une connaissance des phénomènes criminels.

Toutes les sociétés de la place ont jusqu’à février pour être aux normes. Si elles ne le sont pas elles risques plus de 5 millions Fcfp d’amende et une peine de prison pouvant aller jusqu’à trois annnées.
Au fenua, sur les 58 entreprises de gardiennage recensées, seule une vingtaine est en règle.