Ce mardi à 14 heures, la Gendarmerie de Faa’a a procédé à la destruction de deux scooters trafiqués et de pièces saisies. Une décision qui fait suite à la demande du procureur de la République, José Thorel.
Des saisies encore insuffisantes pour lutter efficacement contre les courses nocturnes de deux-roues. Un problème récurant en Polynésie comme l’explique l’adjudant Frédéric Baudy de la brigade motorisée de Faa’a.
Une fois trafiqué, un engin peut atteindre une vitesse supérieure à 100km/h alors qu’elle est officiellement limitée à 45km/h pour un 50cm3. L’adjudant Frédéric Baudy revient plus en détails sur les risques encourus par l’utilisation de ces scooters, au micro de Léo Paul-Pont
La possibilité de faire des saisies et de détruire ces cyclomoteurs modifiés pourrait permettre à la gendarmerie d’enrailler ce problème des courses en Polynésie.
Mais la non utilisation de plaques d’immatriculation, l’usage de plusieurs scooters ou encore l’absence de réseau pour le montage des pièces, ne facilitent pas la mission de la Gendarmerie.
En 2013, encore un mort sur deux impliquait l’utilisation d’un scooter.
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Vidéo de la destruction du matériel saisi :