La Papouasie-Nouvelle-Guinée et les Îles Salomon. © https://maps.google.be

C’est à 75 kilomètres au sud-ouest de la ville de Panguna, ville située dans le sud-est de l’île de Bougainville, que la secousse a eu lieu.

Un tremblement de terre d’une magnitude de 6,9 sur l’échelle ouverte de Richter a secoué samedi l’île de Bougainville, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, mais aucune alerte au tsunami n’a été déclenchée et aucune perte en vie humaine rapportée jusqu’ici.

Le tremblement de terre a eu lieu peu avant 23h30,  à une profondeur de 30 kilomètres. Cette secousse a été suivie 20 minutes plus tard d’une seconde secousse de magnitude 5,6 dans la même zone à une profondeur de 69 kilomètres.

Le Centre d’alerte aux tsunamis dans le Pacifique n’a pas publié d’alerte au tsunami et il semble peu probable qu’il y ait eu des dégâts matériels et des pertes humaines.

Il s’agit du deuxième séisme dans la région après celui de magnitude 6,6 enregistré quelques heures plus tôt samedi matin.

Selon des sismologues de l’Observatoire géophysique de Port Moresby, ces tremblements de terre sont les derniers d’une série d’«assez grosses» secousses dans la région de Panguna.

L’an dernier en février, la petite ville de Lata sur les Iles Salomon avait été détruite par un tsunami après un séisme d’une magnitude de 8 qui a fait dix morts et laissé des milliers de personnes sans abris.

Des secousses d’une telle magnitude ont souvent lieu en Papouasie-Nouvelle-Guinée qui se trouve sur « la Ceinture de feu » du Pacifique, où se heurtent des plaques tectoniques provoquant une intense activité sismique et volcanique.