Le covoiturage est un moyen alternatif et écoresponsable à nos déplacements quotidiens qui mettent à mal notre environnement. Au fenua, ce concept est nouveau, et malheureusement il n’est pas encore entré les mœurs. Nous sommes allés à la rencontre de personnes qui y croyaient et qui ont essayé. Mais à Tahiti, la bonne volonté doit souvent céder le pas souvent aux mauvaises habitudes.
Dans le cadre de la semaine de la mobilité et surtout de l’éco mobilité, plusieurs solutions alternatives ont été proposées pour nos déplacements : l’utilisation des transports en commun, du vélo ou encore la mise en oeuvre du covoiturage. Ce concept existe en métropole depuis plusieurs dizaines d’année, mais au fenua il n’est pas encore entré dans les mœurs. Matareva Varady, qui se définit comme étant une « anti-embouteillage » a décidé l’an dernier d’ouvrir un site dédié au covoiturage. Elle considère que ce système peut non seulement sauver la planète, mais peut aussi aider les familles à faire des économies. Malheureusement, elle a du mettre un terme à son projet, n’ayant reçu aucune aide du Pays ou de partenaires privés. Ses demandes bien que minimes n’ayant jamais été entendues.
Engagée dans les causes environnementales, Moea qui habitait la presqu’île, a, de son propre chef décidé de pratiquer le covoiturage. A chaque fois qu’elle descendait sur la ville, elle proposait ses services, mais sans aucun résultat. « Cela ne marche pas » lâche la jeune fille.
Tita qui habite à Papeari fait le trajet tous les matins jusqu’à Papeete. Pour des raisons pratiques elle s’est essayée seule au covoiturage pendant plusieurs semaines. La encore, les résultats n’ont pas été au rendez-vous.
Mais certains y croient encore, puisque plusieurs sites de covoiturage sont encours de développement et devraient voir le jour dans les semaines à venir.