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Sept cas de coqueluche en une semaine

Le bulletin de surveillance sanitaire indique que 7 nouveaux cas de coqueluche ont été détectés en Polynésie, après un premier cas en juin. Trois enfants ont été hospitalisés.

Dans un contexte mondial d’épidémie de coqueluche, une recrudescence de cas est maintenant détectée en Polynésie française.

Ainsi, au 25 juillet, (S30) 7 cas confirmés de coqueluche avaient été rapportés en 1 semaine. Il s’agissait de 6 nourrissons de moins de 3 mois et d’un enfant de 2 ans, tous résidents à Tahiti. Trois d’entre eux ont été hospitalisés. Aucun d’eux ne fréquentait de collectivité. Une antibioprophylaxie a été prescrite à une trentaine de sujets contacts qui n’étaient pas à jour de leur vaccination ou n’avaient pas reçu de vaccin depuis plus de 5 ans.

Depuis le début de l’année, un total de 8 cas a été rapporté. Le premier datait du mois de juin, chez un adolescent de 15 ans.

17 décès en France depuis le début de l’année, dont 12 nourrissons

Pour rappel, chez le nourrisson, la coqueluche peut être très grave voire mortelle car accompagnée d’une défaillance respiratoire ou multiviscérale. La coqueluche est 10 fois plus contagieuse que la grippe, et se transmet par goutelettes de salive lorsqu’on tousse, éternue ou parle. Elle se manifeste par des accès de toux, des difficultés à respirer (surtout à l’inspiration), et des vomissements provoqués par les sécrétions bronchiques ou la nourriture. En France, déjà 17 décès ont été notifiés depuis le début de l’année, dont 12 chez des nourrissons âgés de 2 mois et moins. Chez les jeunes enfants, les complications notables sont des pneumonies ou des affections neurologiques (crises convulsives, encéphalites).

L’Arass rappelle que devant tout cas suspect, un test PCR sur prélèvement nasopharyngé doit être prescrit, et jusqu’à 3 semaines après le début de la toux. Dans l’attente du résultat, la personne potentiellement infectée ne doit pas fréquenter de collectivité ; si elle est positive, elle doit attendre plusieurs jours après le début du traitement antibiotique avant de rompre son isolement. Une antibioprophylaxie est prescrite aux contacts proches non protégés par la vaccination : enfants non ou incomplètement vaccinés selon l’âge, enfants dont la dernière dose date de plus de 5 ans, adultes non vaccinés ou dont la vaccination remonte à plus de 5 ans.

Avec communiqué

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