Comme annoncé hier par Radio 1, les associations 193, Moruroa e tatou et le syndicat No te aru tai mareva ont décidé de manifester lundi toute la journée durant la visite du Président de la République, François Hollande. Pancartes et banderoles seront donc présentes tout au long du parcours présidentiel. Chaque représentant d’associations rencontrera également la conseillère de François Hollande, Marie-Hélène Aubert, chargée du Climat et de l’Environnement.
Les associations de lutte contre le nucléaire et de défense de l’environnement feront bien parler d’elles lundi lors de la visite de François Hollande. Une action commune a été décidée jeudi soir pour être présent sur tous les lieux de visites du Président de la République. Ainsi François Hollande sera accueilli directement à l’aéroport, dimanche soir, par une manifestation pacifique. Le lendemain, les associations se placeront à l’Uranie, puis sur l’avenue Pouvanaa a Oopa, autour du Marché de Papeete, à Pirae à l’embranchement de l’hippodrome vers le domaine Labbé, à la Mairie de Faa’a et à l’aéroport pour le départ du Président. Une délégation de l’association sera également présente à Raietea. Bien qu’il soit prévu que François Hollande fasse des « annonces » sur le nucléaire, les associations attendent davantage. « Nous voulons un changement radical », affirme Roland Oldham, président de l’association Moruroa e tatou, désabusé par les effets d’annonces.
Les associations rencontreront tout de même Marie-Hélène Aubert, de la cellule diplomatique du cabinet du Président en charge du climat et de l’environnement, à 8h30 lundi matin. Ancienne député Les Verts, Marie-Hélène Aubert connait bien le dossier du nucléaire, comme l’explique Roland Oldham.
Du côté de No te aru tai mareva, on compte également sur cette rencontre pour exposer les problèmes environnementaux de la Polynésie et notamment la mise en place de comité de suivis dans les vallées et les rivières. Une demande faite à plusieurs reprises par l’association au gouvernement Fritch mais restée « lettre morte », selon les associations.