ACTUS LOCALESCOMMUNESENVIRONNEMENT L’eau potable généralisée dans seulement 9 communes sur 48 La rédaction 2023-06-21 21 Juin 2023 La rédaction C’est une de moins qu’en 2021, d’après plus près de 2000 relevés effectués par la direction de la Santé. Rurutu ferait désormais partie de nouveau partie des collectivités qui ne réponde que « partiellement » à cette mission de service public. Elles étaient dix en 2021 mais ne sont plus que neuf en 2022. Rurutu n’a pas réussi à se maintenir parmi les communes qui fournissent de l’eau potable sur l’ensemble de son territoire. Papeete, Pirae, Arue, Faa’a, Punaauia, Papara, Bora Bora, Tumaraa et Uturoa, restent elles parmi les bons élèves, tandis que Mahina, Taiarapu Est, Moorea, Taputapuatea, Huahine, Tubuai et Rurutu n’ont fourni des eaux propres à la consommation que sur une partie de leur commune. Les résultats, basés sur les près de 2000 prélèvements du centre de santé environnemental de la Direction de la Santé, montrent une amélioration de la qualité de l’eau dans certaines collectivités, mais « des défis qui persistent », comme l’écrit le gouvernement en sortie de conseil des ministres. Le Pays constate que la qualité de l’eau « reste excellente » dans la zone urbaine, à l’exception notable de Paea, mais que la « zone rurale continue de rencontrer des problèmes de non-potabilité ».Dans les îles Sous-le-Vent, Bora Bora, Tumaraa et Uturoa ont maintenu une bonne qualité de l’eau, tandis que Taputapuatea présente une qualité variable. Huahine a obtenu de très bons résultats en 2022, et Tahaa a montré des résultats partiels satisfaisants malgré un manque de données. La qualité de l’eau aux Australes varie, avec Rurutu en légère régression et Tubuai en amélioration. Les Marquises et les Tuamotu-Gambier ont été déclarés non potables en raison d’une absence d’analyses, à l’exception de Nuku Hiva et de certains atolls des Tuamotu. Des efforts et des investissements supplémentaires pour améliorer la situation Les principales raisons de la mauvaise qualité de l’eau seraient l’utilisation d’eaux superficielles, une mauvaise exploitation des installations de traitement, la vétusté des infrastructures et l’absence de traitement et de désinfection appropriés, peut-on encore lire dans le compte-rendu du conseil des ministres. S’agissant des ressources en eau, la qualité des eaux est plutôt bonne avec parfois une contamination microbiologique qui reste facile à éliminer par un traitement simple de désinfection. Des efforts et des investissements supplémentaires sont nécessaires pour améliorer la situation. Pour le gouvernement, la mise en œuvre de Plans de sécurité sanitaire des eaux (PSSE) par les communes équipées d’un réseau de distribution permettrait de soutenir l’amélioration et le maintien de la qualité des eaux distribuées. À ce jour, quatre PSSE ont été établis par les communes de Bora Bora, Papeete, Pirae et Moorea dans le cadre du programme PROTEGE, financé par l’Union européenne à travers le 11ème Fonds européen de développement, et 6 PSSE supplémentaires ont été finalisés (Rimatara, Paea, Tumaraa, Mahina et Hao) ou sont en cours de finalisation (Tubuai). Les données détaillées sont disponibles sur le site internet du CSE www.hygiene-publique.gov.pf Avec communiqué Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)