ACTUS LOCALESJUSTICE Six mois de sursis requis contre René Hoffer et son RSA Cédric VALAX 2015-12-08 08 Déc 2015 Cédric VALAX ©Cédric Valax L’autoproclamé « Président de la Polynésie française (sic) » René Hoffer a comparu mardi après-midi au tribunal correctionnel de Papeete pour « escroquerie » à l’encontre de la Caisse d’allocations familiales du Bas-Rhin. La justice l’accuse d’avoir perçu le revenu de solidarité active (RSA) alors qu’il résidait en Polynésie française. Des faits parfaitement reconnus par l’accusé qui s’était lui-même vanté de sa situation lors de sa campagne des législatives en 2012. Le RSA n’étant pourtant pas applicable en Polynésie. Le parquet a demandé six mois de prison avec sursis à l’encontre de René Hoffer. Le délibéré a été fixé au 26 janvier prochain. Dans cette affaire, qui remonte à 2012, c’est l’accusé lui-même qui avait affirmé devant les médias qu’il continuait à percevoir des revenus du Régime de solidarité active (RSA) de la Caisse d’allocations familiales du Bas-Rhin en métropole. Durant sa campagne des législatives de 2012, le candidat René Hoffer se faisait même fort d’instaurer le RSA au fenua « pour 80 000 Polynésiens ». Sauf que le RSA est une prestation sociale réservée aux ressortissants métropolitains. Le « président de la Polynésie (sic) » a donc été poursuivi pour escroquerie. La Caisse d’allocations familiales et la Conseil général du Bas-Rhin se sont portés partie civile et demandent 1,3 millions de Fcfp à René Hoffer. Pour son avocat, Me Raoul Aureille, cette affaire n’a pas lieu d’être et relèverait d’une « incohérence la plus totale » des services de la CAF et de la région. [zoomsounds_player source= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/12/Hoffer-RSA.mp3″ config= »default » playerid= »190258″ waveformbg= » » waveformprog= » » thumb= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/10/SAM_3591.jpg » autoplay= »off » cue= »on » enable_likes= »off » enable_views= »off » songname= » » artistname= » »] De son côté le procureur de la République a requis six mois de prison avec sursis. Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 26 janvier 2016. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)