INTERNATIONALSANTÉ

Soignée 22 fois du mauvais coté pour son cancer du sein : « Un événement très rare »

Bruno Housset, chef du pôle spécialité cancer au Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil, a expliqué sur Europe 1 comment cette erreur a pu survenir dans son service.

A Créteil, une patiente malade d’un cancer du sein a été traitée 22 fois du mauvais coté. Bruno Housset, le pneumologue à la tête des services cancérologie du Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil, a expliqué dans Europe 1 midi comme cette erreur a pu survenir.

Pas de cicatrices visibles, et une patiente incapable de s’exprimer. « D’une part il n’y avait pas de trace de chirurgie visible, et d’autre part cette femme avait des troubles de compréhension et de communication qui ont fait qu’elle n’a pas dit qu’on se trompait de coté », a d’abord raconté Bruno Housset. La patiente en question s’était déjà fait opérer du sein sauf que l’opération n’avait pas laissé de cicatrices visibles. La patiente n’a rien dit et c’est sur ce point que l’hôpital se défend en disant que la patiente n’a pas réagi. La patiente présentait cependant des troubles cognitifs. C’est son conjoint qui s’est rendu compte d’irritations sur le mauvais sein au bout de la 22e séance.

Une erreur cruciale dont il faut éviter qu’elle se reproduise. Lors de la première séance de radiothérapie avec l’équipe médicale – ce qu’on appelle une séance de simulation – il y a eu une erreur cruciale : tout a été programmé, calculé sur le mauvais sein. Ce n’est que 22 séances plus tard, sollicités par le conjoint de la patiente, qu’ils ont regardé les comptes-rendus opératoires et se sont rendu compte de l’erreur. « Nous sommes très étonnés, c’est un événement qui est très rare, et qui nous a beaucoup perturbé », insiste Bruno Housset. « Dans la prise en charge, il y a un moment où ça n’a pas fonctionné », reconnaît-il.

Pour éviter un nouveau cas comme celui-ci, l’hôpital dit vouloir améliorer le contrôle sur la qualité de l’équipe qui consulte le dossier et s’appuyer davantage sur l’entourage des patients.

Source : Europe1

Article précedent

Euro 2016 : adoption de la technologie sur la ligne de but

Article suivant

Les 5 clés pour évaluer le risque de suicide chez l’adolescent

1 Commentaire

  1. Iritahua
    23 janvier 2016 à 6h40 — Répondre

    Eh oui, c’est la faute de la patiente, par contre, ils sont là pour sauvegarder leurs salaires.
    Comme si on retirait un rein sain à la place de celui qui est défectueux et d’incriminer le malade de ne pas les avoir prévenu. Tous les moyens sont bons pour ne pas prendre ses responsabilités.

Laisser un commentaire

PARTAGER

Soignée 22 fois du mauvais coté pour son cancer du sein : « Un événement très rare »