Centre Hospitalier de Taaone © Laure PHILIBER

C’est la question posée au gouvernement par le groupe A Ti’a Porinetia à l’Assemblée de la Polynésie française ce jeudi.

Teva Rohfritsch revient sur la continuité des soins en oncologie après que la ministre de la Santé Béatrice Chansin ait « réaffirmé qu’elle faisait tout pour trouver un oncologue chimiothérapeute en remplacement du Dr Doucet qui nous quittera le 1^er novembre ». Alors, la ministre a-t-elle réussi à rassurer quant à la capacité de traiter le cancer au Taaone ? Pas sur.

Au travers de ce communiqué, Teva Rohfritsch souhaite « dépasser le débat stérile politicien qui consiste à pointer du doigt ses prédécesseurs car la priorité est de dégager des solutions dans l’intérêt des malades ».

Le président d’A Ti’a Porinetia propose dès lors de « faire voter une Loi de Pays permettant un assouplissement des conditions de recrutement dans la fonction publique hospitalière sur les métiers spécialisés en évoquant aussi le cas du polynésien radio physicien dont le contrat s’achève au 31 décembre ».

Il propose également « que soient rétablies les Evasan pour les malades volontaires au départ pendant cette période transitoire de flottement du service d’oncologie médicale dans la mesure où dans moins d’un mois il n’y aura plus du tout de chimio thérapeute ».

Béatrice Chansin avait tenu à rassurer les patients il y a quelques semaines en déclarant qu’elle avait demandé le soutien de l’Institut National de Cancer afin de relayer les offres de poste auprès d’institutions de santé en métropole.

Retrouvez ci-joint le communiqué.