ACTUS LOCALESJUSTICE Soupçons de détournement de fonds : enquête ouverte sur l’emploi de Christian Wang Sang Charlie Réné 2024-04-08 08 Avr 2024 Charlie Réné Le parquet de Papeete a ouvert une enquête préliminaire sur la situation du beau-fils de Moetai Brotherson, ont appris nos confrères de Tahiti Infos. D’après les informations du quotidien, Christian Wang Sang avait continué à percevoir une rémunération de chef de cabinet pendant plusieurs mois après avoir quitté le poste et être devenu chargé de mission de la cellule Tu’aro Nui. Lire aussi : Moetai Brotherson défend Christian Wang Sang « Aucun problème de probité ». C’est ce qu’avait assuré, sur le plateau de Radio1, Moetai Brotherson le 2 avril, à propos de Christian Wang Sang. Ce sera à la justice de le vérifier : comme l’ont appris nos collègues de Tahiti Infos, le parquet de Papeete a ouvert une enquête préliminaire pour « détournement de fonds publics », afin de « clarifier » la situation du beau-fils du président. Une décision qui fait suite à un premier article du quotidien, qui révélait, mi-mars, que l’ancien coach et responsable de salle de sport, émargeait comme chef de cabinet de la Ministre de la Jeunesse et des Sports. Pourtant, et comme le confirmait Nahema Temarii elle-même, l’intéressé avait été remplacé, dans ces fonctions, dès le mois d’août. Sans quitter le ministère : depuis sept mois il officie en tant que chargé de mission à la cellule Tuaro Nui, en charge de la préparation de l’épreuve olympique, responsabilité pour laquelle il est d’ailleurs intervenu au micro de Radio1 courant mars, et qui est moins rémunératrice. Cette apparente déconnexion entre la fiche de paie et le poste effectivement occupé peut être vu comme un « emploi fictif » écrivait Tahiti Infos mi-mars, et donc un détournement de fonds public. Une qualification « abusive » avait répondu, sur notre plateau, Moetai Brotherson, qui est « l’ancien compagnon de la maman » de Christian Wang Sang : il « n’a jamais travaillé pour un autre organisme que le ministère », a « toutes les compétences requises » pour les postes qu’il a occupés… Le président du Pays affirmait même, le 2 avril que l’intéressait touchait bien « un salaire de conseiller technique », peut-être après régularisation. Du travail de vérification, donc, pour les enquêteurs de la section de recherche de la gendarmerie. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)