L’IJSPF a lancé un dernier appel aux fédérations, associations et autres clubs pour proposer leurs « Grandes manifestations sportives et de jeunesse » pour l’année 2025. Une soixantaine d’évènements avaient reçu, l’année dernière, cet agrément de « co-organisation », ouvrant le droit à des aides du Pays, mais aussi des facilités d’organisation ou de location de matériel. La date limite pour candidater est cette fois fixée au vendredi 22 novembre, dans une semaine… et l’institut n’a pour l’instant reçu que deux dossiers. Le formulaire est disponible en ligne.
C’est un dernier rappel qui a été sonné en fin de semaine dernière par l’IJSPF. En chaque fin d’année, l’Institut de la Jeunesse et des Sports récolte les demandes de « co-organisation de grandes manifestations sportives et de jeunesse » qui seront soutenues l’année suivante. En 2024, une soixantaine de compétitions et autres rassemblements, allant du trail à la pétanque, des Jamboree de scouts aux championnats de Polynésie, des arts martiaux au vélo, et du surf aux Tuaro Maohi, avaient intégré cette liste qui ouvre le droit à d’importantes facilités d’organisation.
Cette année, et comme en avaient été informés les présidents de fédération, de clubs ou d’association lors d’une réunion préparatoire il y a quelques semaines, la date butoir pour déposer ses dossiers est fixée au 22 novembre. Soit ce vendredi. Or, en fin de semaine dernière, l’IJSPF n’avait en sa possession que deux dossiers complets. Même si le milieu sportif est semble-t-il habitué aux démarches de dernières minutes, l’Institut a voulu alerter : il est plus que temps de déposer ses dossiers.
D’autant que ce statut de « grande manifestation » est un sésame en or pour les organisateurs. On parle bien sûr d’une participation financière du Pays, qui peut aller de 20 à 60% du coût total de l’évènement, on parle aussi de location de matériel, comme des gradins, tonnelles ou des équipements sportifs du Pays prêtés à des tarifs avantageux. On parle même démarches plus faciles pour réserver des sites, faire fermer des routes ou investir des lieux publics.
Jugés sur l’intérêt sportif, pédagogique, touristique, économique, social…
La liste est constituée sur avis d’une commission spéciale, présidée par le directeur de l’institut et composée de représentants de différents ministères, administrations, du COPF ou de l’UPJ. Ils analysent les dossiers de candidatures, et le nombre de « points » attribués de façon automatique à chaque évènement en fonction de leur importance, leur récurrence, leur rayonnement local et international, le nombre de bénévoles ou d’employés engagés, les parrainages déjà acquis, leur inclusivité, leur ouverture aux participants étrangers, leur intérêt pédagogique… Et bien sûr leur impact économique ou touristique potentiel.
Beaucoup d’informations à transmettre, donc, à l’ISPF où on se dit « prêt à aider et à conseiller » dans la constitution des dossiers. L’institut insiste aussi sur le fait que « rien n’est bloqué » : de nouvelles compétitions peuvent intégrer le calendrier et avoir le droit à leurs aides. Quoiqu’il arrive, il convient de se dépêcher : passée la date limite en cette fin de semaine, les dossiers ne seront plus acceptés.
Le dossier de candidature est disponible ici ou via la page Facebook de l’ISPF :