ACTUS LOCALESCULTURE

Statut de l’artiste : entre tradition et modernité ?

© Présidence

© Présidence

Geffry Salmon, a lancé mardi Honorahu’a, grande consultation du monde de la culture en vue de la création d’un statut pour les artistes du fenua. Dès le mois d’août, dix tables rondes seront organisées, elles devraient réunir environ 300 personnalités.

Trois thèmes seront abordés : la reconnaissance du statut de l’artiste et la place de la création artistique, l’émergence d’une économie de la culture et la protection du patrimoine culturel immatériel.

Les personnes qui le souhaitent sont d’ores et déjà invitées à participer au débat sur le site Honorahu’a en remplissant un questionnaire.

Quelques semaines avant ce lancement, Radio1 a déjà enquêté sur les aspirations des artistes et leurs attentes sur les contours de la définition de ce statut. Geffry Salmon était l’invité du journal de ce jeudi midi, il en a fait déjà une esquisse :

Article précedent

Les "Night Bus" prennent la route

Article suivant

Billabong Pro: les médias locaux lésés par l'ASP

2 Commentaires

  1. Grand
    1 août 2014 à 10h38 — Répondre

    De quelle tradition s’agit-il?
    Avant la conversion, les artistes étaient essentiellement des Arioi qui avaient renoncé à leur fertilité pour favoriser celle des autres qui ainsi se voyaient octroyer leurs parts de patrimoine foncier.
    A la conversion, ils furent interdits par les missionnaires.
    Ensuite, les Français ayant aboli les interdits missionnaires, les artistes vécurent de leurs travaux agricoles pêche et autre et de la générosité des spectateurs en faisant du taparu devant les magasins et chez les riches notables.
    Dans notre actualité que nous pouvons appeler modernité si l’on veut, les artistes participent à la santé mentale, psychique et physique des 3/4 de la société et pour cela méritent respect et un meilleur traitement
    Simone Grand

  2. Jacques Larmee
    1 août 2014 à 21h46 — Répondre

    Information pour les artistes que je connais.

Laisser un commentaire

PARTAGER

Statut de l’artiste : entre tradition et modernité ?