L’édition 2018 de la « grande » Ronde Tahitienne a été remportée dimanche par Stéphane Poulhies en 2 heures 39 minutes et 3 secondes. Le Tahitien Raimana Mataoa monte sur la troisième marche du podium. Le champion Thomas Voeckler, parrain de l’édition, s’adjuge la 25ème place.
Dimanche, près de 800 amoureux de la « petite reine » se sont alignés sur la ligne de départ de la 7ème édition de la Ronde Tahitienne. En solo ou en tandem, les cyclistes de 7 à 77 ans ont pu, selon leur niveau, intégrer une des trois catégories proposées. Dans la catégorie « loisir » c’est Mickael Tcheou qui s’est offert la première place après un effort de 27 minutes et 30 secondes sur les 15 kilomètres du parcours. Sur la « petite ronde », c’est Thierry Tonnellier du Vélo club de Punaruu qui monte sur la première place du podium en bouclant les 55 kilomètres en 1 heure 24 minutes et 52 secondes.
Dans la catégorie reine sur laquelle étaient engagés les plus affutés, c’est Stéphane Poulhies qui s’est imposé en avalant les 110 kilomètres du parcours en 2 heures 39 secondes et 3 secondes. Agé de 32 ans, ce jeune retraité du cyclisme professionnel, qui a fait les beaux jours de grandes formations comme AG2R ou Cofidis, est heureux d’avoir pu réaliser une telle performance car, il l’affirme, les Tahitiens étaient en grande forme !
Raimana Mataoa termine troisième à une poignée de secondes du français. Un podium qui prouve que ce genre d’épreuve pousse les cyclistes du fenua à élever leur niveau face aux champions.
Et parmi les grands noms de cette 7ème édition, celui de Thomas Voeckler a résonné durant toute la matinée. Avec une jolie 25ème place, le « chouchou » de la grande boucle, qui a raccroché le vélo en juillet dernier, a vraisemblablement passé un bon moment puisque cette épreuve lui a redonné « l’envie de re-pédaler un peu ».
Enfin soulignons l’incroyable performance du miraculé Thomas Peyroton-Dartet, qui monte sur la seconde place du podium en terminant à quatre seconde du leader. Après un accident qui aurait du le clouer sur un fauteuil roulant il y a huit mois, pas étonnant que ses médecins l’aient qualifié de « cas clinique exceptionnel ».