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Surf : « Cette équipe a de la gueule », dit Jérémy Florès

L’excitation monte à Teahupoo, où Kauli Vaast, Johanne Defay, Vahine Fierro et Joan Duru se préparent à représenter la France dans quatre jours.« En grande forme, » selon leur manager, Jérémy Flores, les champions devraient s’entraîner encore deux jours avant de se reposer pour être au top le jour J. 

À quatre jours du premier tour de l’épreuve olympique, l’excitation monte chez les surfeurs français à Teahupoo. Pour Kauli Vaast, Johanne Defay, Vahine Fierro et Joan Duru, l’heure est aux derniers préparatifs. Depuis le 20 juillet l’accès au spot est réglementé et les qualifiés s’essaient à la mâchoire dans des conditions de surf qui devraient se rapprocher au maximum de celles qu’ils rencontreront à partir de ce samedi sur le spot. Bien que les conditions météo prévues ne soient pas celles des grands jours au PK0, elles tendent à s’améliorer et ne devraient finalement pas être « si mauvaises » que prévu.

Un mental d’acier et une technique affinée

Le mental, lui, est bel et bien là et la technique est au point puisque « le gros du travail » est déjà fait. « Franchement, ils sont bien. Ces derniers jours, ils ont monté d’un cran, assure Jérémy Flores, manager de l’équipe. Je pense qu’il n’y a pas à rougir par rapport aux autres équipes. Ils ont un bon état d’esprit, ils ont faim et c’est le principal. Ils ont tellement travaillé ces dernières semaines, là ils sont à fond et il va falloir essayer de calmer un peu la tête et les esprits pour pouvoir être prêts à tous les niveaux le jour J. »

Une préparation minutieuse et adaptée

Pour clore cette préparation, pas question de leur mettre davantage de pression, mais plutôt de les accompagner au mieux vers la performance. La préparation mentale s’est faite sur plusieurs mois, voire sur deux ans pour les premiers qualifiés. Aujourd’hui, il s’agit surtout de poursuivre les routines quotidiennes qui les ont menés jusqu’à cette épreuve, si convoitée par de nombreux athlètes. Chaque jour, Paris 2024 leur accorde un créneau pour s’entraîner dans la passe de Havae, mais à part cela, chacun suit ses habitudes et se gère de manière autonome.

Un engouement national

L’esprit d’équipe reste néanmoins une facette non négligeable de la stratégie pensée par les quatre coachs et préparateurs de l’équipe de France. « C’est une belle équipe parce qu’ils ont quatre profils complètement différents, deux jeunes et deux plus expérimentés. C’est top parce que ce sont ces profils qui font la beauté de cette équipe de France qui vient d’un peu partout… de la Réunion, de Tahiti, des Landes. Il y a un beau mix et, comme on le dit souvent, cette équipe a de la gueule. C’est une bonne fierté de les voir soudés, il y a une bonne cohésion. Ils s’entendent bien, ils s’entraident, et pour pouvoir faire quelque chose de grand, je pense que c’est bien de pouvoir travailler ensemble pour avancer ensemble », dit encore Jérémy Flores.

À quatre jours du premier tour, c’est la ferveur tant du côté des athlètes que de celui de la population. « On sent vraiment que tous les habitants sont derrière. C’est beau, ça donne des frissons… c’est une fois dans une vie que tu peux vivre ça et puis ensemble on est plus forts », conclut le manager. À ce stade, tous les espoirs sont permis pour ces athlètes qui devront « garder la tête sur les épaules » malgré « la responsabilité » de représenter la France dans ces 33e Olympiades.

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