La semaine dernière, la Polynésie annonçait la suspension des importations de viandes de volailles réfrigérées ou congelées, de produits à base de viandes de volailles, d’œufs et d’ovoproduits non soumis à un traitement thermique permettant la destruction du virus d’influenza aviaire H5N1, H5N2 et H5N9 en provenance de la France. Des récentes informations reçues de France permettent de lever partiellement les restrictions à l’importation de viandes de volailles.
Cependant, restent prohibées à l’importation les denrées issues de volailles nées et élevées dans les nouvelles régions Aquitaine-Poitou-Limousin et Midi-Languedoc-Roussillon dans lesquelles les foyers d’influenza aviaire restent à ce jour concentrés. Ainsi, toutes les denrées préparées après le 24 octobre 2015 pour les viandes et produits à base de viande après le 24 septembre 2015 pour les œufs et ovoproduits, originaires de ces régions et expédiées à compter de ce jour en Polynésie française, continuent à être refoulées. Les produits ayant subi un traitement thermique conforme peuvent continuer à être importés de toute la France avec le modèle de certificat admis par les services vétérinaires du service du développement rural. Enfin, dans son avis définitif du 14 décembre 2015 sur la dangerosité potentielle pour l’homme de la souche d’influenza aviaire identifiée, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (ANSES) a confirmé l’absence, pour cette souche H5N1, détectée dans le premier foyer en Dordogne, des principaux marqueurs de virulence de pathogénicité pour l’homme. En conséquence, l’attention des consommateurs est attirée sur le fait que l’influenza aviaire actuellement présent sur le territoire national n’est pas transmissible à l’homme par la consommation de viande, œufs, foie gras et plus généralement de tout produit alimentaire.
D’après communiqué.