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Tahiti 2027 : le Conseil des Jeux en visite dans « une année charnière » pour l’organisation

À un peu plus de trois ans de Tahiti 2027, le président du conseil des Jeux du Pacifique Vidhya Lakhan et son directeur exécutif Andrew Minogue sont arrivés mercredi matin en Polynésie. Ils vont rencontrer les dirigeants du mouvement sportif et le président du Pays, entre autres pour parler marketing et diffusion de l’évènement. Avant de visiter des sites de compétition : certains posent encore question.

Alors que le comité d’organisation des Jeux Olympiques célèbre les 100 jours avant les Paris et de Teahupo’o 2024, les dirigeants sportifs polynésiens s’activent aussi autour d’un autre évènement d’ampleur : les Jeux du Pacifique 2027, qui seront organisés au fenua pour la troisième fois, après les éditions de 1971 et de 1995. Le travail d’organisation est lancé depuis longtemps, mais un nouveau point d’étape est à passer, puisque le président du conseil des Jeux, le Fidjien Vidhya Lakhan, et son directeur exécutif, l’Australien Andrew Minogue, ont débuté une visite de trois jours ce mercredi.

Les deux hommes étaient déjà passés en septembre, entre autres pour échanger avec les nouveaux représentants du Pays. Vidhya Lakhan avait alors accueilli favorablement l’idée de  réduire le budget de l’organisation de Tahiti 2027, passé de 30 à 18 milliards de francs. Au programme de ce nouveau court séjour, des discussions avec le Comité organisateur et le COPF, puis une rencontre avec le président Brotherson, alors que l’assemblée vient de voter la convention d’accueil des Jeux à l’unanimité. « Ils viennent aussi discuter de points forts comme le marketing, les droits de diffusion des épreuves et les diffuseurs qui seront en place », précise la présidente du Comité d’organisation de Tahiti 2027 Noelline Parker.

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Piscine éphémère : le terrain entre Tipaerui et To’ata reste « l’idée première »

Mais surtout, Vidhya Lakhan et Andrew Minogue vont consacrer du temps à la visite de certains sites : ceux dédiés au volley, au tir à l’arc et au pistolet du côté de Titioro, le parc Paofai où est prévu le beach-volley, la salle Maco Nena pour la boxe, et le collège de Faa’a en ce qui concerne le tennis de table et le badminton. Ils passeront aussi à To’ata, sur l’espace situé entre la salle de spectacle et la piscine de Tipaerui, temporairement transformé en parking, pour discuter du futur bassin éphémère qui devrait y être installé. « C’est l’idée première », confirme Noelline Parker, qui attend toutefois « la conclusion des études de faisabilité ».

Pour l’organisation, 2024 sonne comme « une année charnière », alors qu’il reste un peu plus de deux ans pour livrer l’ensemble des infrastructures et que des rénovations sont toujours attendues à Pater, Fautaua ou Titioro. Il faut, en outre, construire la piste d’athlétisme aux normes à Hitia’a. Reste aussi à structurer l’organisation avec des moyens humains. « On va continuer à recruter, car il y a tellement de détails, de dossiers, de domaines de l’organisation qui ont besoin d’être investis et qui sont à développer », rappelle Noelline Parker.

À terme ce seront près de 200 personnes à temps plein qui œuvreront pour l’organisation, sans compter les 4 000 bénévoles attendus pendant les deux semaines de compétiton. Elles rassembleront 4 500 athlètes au total, dans 24 disciplines. « On a fait le choix de s’installer dans plusieurs communes, donc l’encadrement est à multiplier. Bien sûr, il y aura des obstacles, mais on est dans la bonne marche maintenant que la convention d’organisation est validée, on est positifs et optimistes. »