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Tahiti 2027 : le ping-pong et le badminton auront leur nouveau « QG » de Faa’a

Le Pays vient de lancer une consultation pour faire construire une nouvelle salle dans le complexe sportif du collège Henri Hiro à Faa’a. Un projet à 620 millions de francs qui doit accueillir les épreuves de badminton et de tennis de table lors des Jeux du Pacifique. Et qui servira au plus long terme de salle de compétitions et d’entrainements aux deux fédérations, soucieuses de former davantage de jeunes athlètes. 

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Une maison commune aux pongistes et aux badistes. C’est le projet confirmé ce lundi par Grands Travaux de Polynésie (G2P), qui a lancé, au nom de l’IJSPF, un premier marché de maîtrise d’œuvre pour la construction d’une salle sur le complexe sportif du collège Henri Hiro de Faa’a. Le site avait été retenu, dès le dossier de candidature de Tahiti 2027, pour accueillir les compétitions de badminton des Jeux. Il avait fallu quelques échanges de plus entre les fédérations et les autorités pour que les épreuves de tennis de table y soient aussi rapatriées. La salle fédérale de ping-pong de Pater n’est en effet pas assez grande pour accueillir un évènement de cette envergure, et les finances ne permettaient pas d’envisager deux nouvelles structures.

Mais qu’importe cette collocation les deux fédés « s’entendent déjà très bien » et sont prêtes à partager. L’essentiel était pour elle de voir le projet se concrétiser : cet avis d’appel public à la concurrence, qui chiffre le projet à 620 millions de francs taxe comprise, a de quoi les rassurer.

Terrains aux normes internationales et gradins de 400 places

Pour G2P et l’IJSPF, qui gère le complexe sportif de Henri Hiro, il s’agit de se doter d’une structure très modulable. Sur les 1850 mètres de surface à construire un peu plus de 1000 mètres carrés devront répondre aux dimensions standards de sports en salle tels que le futsal, le handball ou le volley-ball. Mais ce seront bien les volants et petites balles qui seront à l’honneur, avec l’exigence de pouvoir accueillir 4 terrains de badminton et 8 terrains de tennis de table (qui requièrent chacun une zone de 14 par 7 mètres) aux normes des compétitions internationales.

Le marché prévoit aussi un hall d’accueil, des vestiaires, des sanitaires, des zones de stockage, des bureaux et une infirmerie, une « salle de préparation physique » en option dans le contrat, mais surtout une tribune de 400 places assises numérotées. Le maître d’ouvrage précise que la nouvelle construction devra être « exemplaire en matière d’accessibilité, aussi bien pour le public que pour les sportifs », le tennis de table étant aussi une discipline handisport au Jeux du Pacifique.

Futur « QG » pour les deux fédérations

Pour la fédération de badminton, un tel équipement représentera un vrai « bond en avant ». Les fous du volant ne disposent pas aujourd’hui de salle propre en Polynésie, et les compétitions ont lieu pour la plupart dans le gymnase de l’UPF, où se réunit aussi le plus gros club du pays, le « Badminton Université Club de la Polynésie Française ». La nouvelle salle, future « QG » de la « Tahiti Badminton Federation », permettra de développer la discipline au niveau scolaire, périscolaire, dynamiser les rencontres entre clubs et surtout de sélectionner et former de futurs badistes d’élite.

Côté pongistes, on espère que l’ouverture de cette salle ne signera pas la fin de celle de Pater, très bien placée et au cœur de l’activité de cette fédération pourvoyeuse historique de médailles aux Jeux du Pacifique. Mais c’est bien à Faa’a que se dérouleront, après les Jeux, les grandes compétitions, certains entrainements – la salle peut être divisée en deux pour accueillir plusieurs disciplines en même temps – et des activités du Centre de performance polynésien de tennis de table.

Le calendrier, lui est serré : G2P demande une salle « livrée et totalement opérationnelle au 1er trimestre 2027 ». Ce qui ne laisse que peu de temps pour les retards de chantier et la prise de possession des lieux avant les Jeux, prévues entre la fin du mois de juillet et le début du mois d’août. « Mais au moins, on devrait avoir notre infrastructure à temps », soufflent des responsables fédéraux. Un soulagement qui n’est pas encore partagé par toutes les fédérations engagées dans la préparation de Tahiti 2027.

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