Gaston Flosse présente le « nouveau » Tahiti Mahana Beach ©Cédric VALAX

La conférence de presse post-conseil des ministres avait ceci d’inhabituelle qu’elle était animée par Gaston Flosse lui-même. Seul objet de ce rendez-vous médiatique bien orchestré, le projet de la zone d’aménagement prioritaire du Tahiti Mahana Beach.

Gaston Flosse est rompu à l’exercice et c’est avec satisfaction qu’il a annoncé que le coût global de l’opération venait d’être ramené à 220 milliards Fcfp. C’est 31 milliards de moins qu’initialement prévus et c’était l’un des objectifs recherchés pour attirer les investisseurs.

Pour faire réduire la facture quelques modifications ont été apportées, c’était l’objet d’une réunion, lundi, avec les architectes du Group 70 International. Et la principale de ces modifications n’est pas architecturale. Une enveloppe de 30 milliards Fcfp était en effet prévue pour gérer justement les imprévus. Elle a été revue à la baisse.

Autre part non négligeable d’économies, la prise en charge par le Pays d’un certain nombre de travaux.

Ainsi, la totalité du remblai, les forages nécessaires à l’alimentation en eau potable, les réservoirs pour la stocker et la gestion des eaux pluviales seront pris en charge par la Polynésie. C’est tout de même 7 milliards Fcfp en moins sur la facture.

Reste maintenant à chiffrer les économies qui seront réalisées si le projet de loi du Pays permettant d’adapter spécifiquement le droit du travail sur ce chantier pharaonique venait à être adopté. Mais là c’est une autre histoire.

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