Les dernières courses de la Tahiti Pearl Regatta 2022 ont eu lieu samedi entre Taha’a et Raiatea. Parmi les gagnants de cette 18e édition, marquée par de très bonnes conditions météo : EFTM et Diabolic en monocoques, O’sea Mahana en multi-voiles légères, Viper Va’a en pirogues à voile, et Seabird en catégorie Cruising.
Trois jours de course, trois jours de vent et de soleil pour la quarantaine de bateaux participants à la Tahiti Pearl Regatta. Aucun doute pour les organisateurs, cette 18e édition fait « carton plein ». « On a eu des conditions de navigation pas loin d’être idéales, confirme Aurélien Le Métayer, conseiller technique pour la Fédération de voile, qui encadre la compétition. Tout le monde a pu avoir des sensations sans risquer de casser les bateaux ou se faire mal ». Des avaries, il y en a bien sûr eu sur les trois jours de courses entre Taha’a et Raiatea : démâtage, casses de drisses ou de poulies, « petites touchettes » entre bateaux lors des départs… « Ce genre de petits incidents, il y en a toujours puisque le principe de la régate, c’est pousser son embarcation au maximum, de naviguer au plus près des autres » reprend le spécialiste. Mais « le but recherché » par les organisateurs de cette « régate festive », où les courses s’enchaînent avec des soirées conviviales, est atteint : « que tout le monde puisse s’éclater quel que soit son support », des grands « cruisers » de passage aux pirogues à voile, en passant par les « multis » et les monocoques du yacht club d’Arue.
Depuis l’année dernière, la Tahiti Pearl Regatta, historiquement itinérante entre les îles des Raromatai, s’est fixé à Taha’a, avec un camp de base sur le motu Céran. Un format justifié en 2021 par les difficultés d’organisation de la période Covid, et reconduit cette année à la demande de plusieurs participants. Pour Archipelagoes, responsable de l’évènement, cette organisation, « plébiscitée par les équipages » pourrait s’inscrire dans la durée. Les raisons sont multiples : il serait « plus simple » pour beaucoup de bateaux d’avoir un retour au même mouillage, « plus sympa » de naviguer « ensemble » plutôt qu’espacés sur les grandes distances des inter-îles… Et surtout « plus accessible » pour les habitables peu habitués à la régate ou pour les jeunes et les voiles légères. Le format devrait donc être reconduit l’année prochaine.
Courses « toniques » et passes « au surf »
Un choix validé par la Fédération tahitienne de voile, où on salue aussi ce « mix qui plait beaucoup » entre les courses courtes, « toniques » et techniques dans le lagon, et les régates plus océaniques, avec des passes qui s’enchainent et des « surfs » à l’entrée. Tant pis pour les grandes traversées, et leur « niveau d’engagement » plus élevé. « C’est vrai qu’on perd la culture de la grosse navigation au large, mais la plupart des bateaux le vivent tout de même en venant de Tahiti, quand ils font 120 miles et passent une nuit en mer pour arriver à Raiatea, reprend Aurélien Le Métayer. Ça permet quand même d’avoir les deux côtés : la navigation océanique, et la navigation « au contact », dans les lagons… ».
Bref, l’année prochaine, « on prend les mêmes et on recommence » entre Taha’a et Raiatea. Les dates de la 19e édition de la TPR sont déjà fixées : ce sera du 17 au 20 mai 2023.
Les podiums de la TPR 2022 :
𝗠𝗢𝗡𝗢𝗖𝗢𝗤𝗨𝗘𝗦 𝗗𝗜𝗩𝗜𝗦𝗜𝗢𝗡 𝟭
𝗠𝗢𝗡𝗢𝗖𝗢𝗤𝗨𝗘𝗦 𝗗𝗜𝗩𝗜𝗦𝗜𝗢𝗡 2
𝗠𝗨𝗟𝗧𝗜𝗖𝗢𝗤𝗨𝗘𝗦 𝗩𝗢𝗜𝗟𝗘𝗦 𝗟𝗘́𝗚𝗘̀𝗥𝗘𝗦
𝗣𝗜𝗥𝗢𝗚𝗨𝗘𝗦 𝗔̀ 𝗩𝗢𝗜𝗟𝗘
𝗖𝗥𝗨𝗜𝗦𝗜𝗡𝗚
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