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Taputapuatea, « un bien transpacifique »

Marae Taputapuatea © D-Hazama

Dans moins d’un mois, une délégation polynésienne présentera le dossier de candidature de Taputapuatea au patrimoine mondial au « Comité des biens français » qui le portera ensuite à l’Unesco. Le site pourrait être classé dès l’an prochain. Le Pays espère des retombées économiques importantes.

Les services du patrimoine travaillent au pas de course. En novembre dernier, le Comité des biens français a proposé à la Polynésie française de porter le dossier de Taputapuatea à l’Unesco en janvier 2016. Mais pour cela, le comité exigent que ce dossier soit finalisé et présenté le 23 juin prochain. Le Pays a mobilisé le bureau d’étude GIE Océanide et le Service de la culture et du patrimoine (SPC) pour tenir les délais. Six personnes des services du Pays s’y consacrent actuellement à temps plein. Dans moins d’un mois, le président Edouard Fritch, le haut-commissaire Lionel Beffre, le tavana de Taputapuatea et une équipe technique du SPC se rendra à Paris pour défendre le dossier. Le ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu sera également du voyage. Il affirme que si le Pays rate sa présentation le mois prochain, il n’aura plus d’opportunité avant 2022. Toutefois, il a bon espoir que le projet aboutisse, d’autant que Taputapuatea est « un bien transpacifique ».

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Toutes les études contenues dans le dossier sur Taputapuatea ont été menées il y a déjà plusieurs années. Une seule reste encore à effectuer, la datation au carbone 14 pour déterminer l’ancienneté du site. Ces différentes recherches et la constitution du dossier ont coûté au Pays la coquette somme de 70 millions de Fcfp. Mais selon le ministre de la Culture : « c’est un investissement qui peur rapporter gros ». Le Pays compte sur cette labellisation Unesco pour accroître le nombre de touristes. Tout l’enjeu sera ensuite, pour le comité de gestion, d’arriver à gérer l’afflux de touristes sans altérer le site.

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Sur le sujet de la labellisation de l’archipel des Marquises, les experts qui se sont rendus sur place ont recommandé de faire appel à un bureau d’étude pour constituer le dossier. Ils ont également conseillé aux tavana de la Communauté de communes des îles Marquises (Codim) de réduire le nombre de sites proposés, qui s’élèvent aujourd’hui à 42, pour réduire les frais de recherches et faciliter l’avancée du projet.