FAITS DIVERSINTERNATIONAL Tarnac : huit personnes, dont Coupat, renvoyées en correctionnelle, sans le mot « terrorisme » Europe1 2015-08-09 09 Août 2015 Europe1 A picture taken on August 17, 2012 shows the pediement of the Amiens criminal court prior to the hearing of the three young men arrested in connection with rioting that devastated part of the northern city of Amiens earlier this week. Five young men, two of whom are minors, have been detained on suspicion of public order offences on the basis of thermal images taken from a police helicopter during rioting which caused six million euros worth of damage to public buildings and left 16 police injured. AFP PHOTO PHILIPPE HUGUEN JUSTICE – Huit personnes, dont Julien Coupat, sont renvoyées en correctionnelle, mais pas pour « terrorisme ». Huit militants libertaires, dont Julien Coupat, ont été renvoyés en correctionnelle dans l’affaire du groupe Tarnac sur des sabotages de lignes TGV en 2008, a appris samedi l’AFP de sources concordantes. Parmi les prévenus, Julien Coupat, leader présumé du groupe, sa compagne Yildune Lévy et deux autres personnes sont renvoyés en procès pour « association de malfaiteurs ». La qualification « terroriste » abandonnée. Dans son ordonnance rendue vendredi, Jeanne Duyé, la juge d’instruction antiterroriste en charge du dossier, n’a pas suivi les réquisitions du parquet qui demandait que la circonstance aggravante d' »entreprise terroriste » soit retenue à l’encontre de trois militants, dont Julien Coupat et Yildune Lévy. « La qualification terroriste a été abandonnée pour l’ensemble des infractions », a confirmé une source judiciaire à l’AFP. Le parquet a cinq jours après la signature de l’ordonnance pour faire appel devant la chambre d’instruction. « Le qualificatif ne tient pas ». « Après près de sept années d’instruction complètement à charge, nous avons enfin une décision de justice courageuse. C’est un désaveu total pour le parquet », ont réagi Marie Dosé et William Bourdon, avocats des prévenus. « Depuis le début, nos clients ont été considérés et traités comme des terroristes. On se rend compte enfin que ce qualificatif ne tient pas », ont-ils ajouté. Cette affaire a suscité une vive polémique, le gouvernement et la ministre de l’Intérieur de l’époque, Michèle Alliot-Marie, ayant été accusés de l’instrumentaliser en insistant sur son caractère terroriste. Le « groupe de Tarnac », présenté comme proche de l’ultra-gauche, est soupçonné d’être à l’origine de sabotages de lignes SNCF sur des caténaires dans l’Oise, l’Yonne et la Seine-et-Marne. Source : Europe1 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)