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Des remous autour de l’entrée de Tauhiti Nena au CESC

Tauhiti Nena

La commission des institutions, présidée par Michel Buillard, s’est réunie mardi matin pour examiner cinq projets de texte. Le texte ayant trait à la modification de la composition, l’organisation et le fonctionnement du Conseil économique, social et culturel a créé des dissensions entre René Temeharo et son collègue du même groupe Antonio Perez sur l’entrée au CESC de Tauhiti Nena, en tant que président du comité olympique (COPF)

Le 27 novembre dernier, le président de l’assemblée Marcel Tuihani avait été saisi du dossier à « caractère urgent » par le président de la Polynésie Edouard Fritch. Depuis septembre, un siège du collège de la vie collective est vacant après la démission de Hiro Lemaire. Il représentait les sportifs licenciés ou ceux de haut niveau désignés par le Comité olympique de la Polynésie française (COPF). Le Pays a donc proposé dans son texte que « le président du comité olympique de Polynésie française ou son représentant, désigné par le conseil d’administration » siège en lieu et place des sportifs de haut niveau. Antonio Perez a défendu corps et âme le texte proposé par le président du Pays. Mais René Temeharo a défendu la position du président du CESC, Angélo Frebault, qui ne trouvait pas « juste » d’imposer la désignation du « président » du COPF au lieu d’un « représentant » comme pour toutes les autres associations.

René Temeharo affirme que les jeunes sportifs de haut niveau n’ont aucune tribune, contrairement au président du COPF. Il défend la modification du texte présenté par le Pays tout en soutenant qu’il n’a aucun grief vis-à-vis du président actuel du COPF, Tauhiti Nena. Selon René Temeharo, cette modification tardive de texte n’a pas été préparé pour Abel Temarii, maire adjoint à la commune de Pira’e et candidat déçu à la présidence du COPF…

Et pourtant en septembre dernier, la représentante UPLD Chantal Tahiata avait déjà proposé une modification de la composition, de l’organisation et du fonctionnement du CESC sur ce même point, mais rien n’y avait fait. Le pays a proposé son projet de modification fin novembre, trois semaines avant la candidature d’Abel Temarii à la présidence du COPF. Simple coïncidence ?… Difficile à croire.

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1 Commentaire

  1. Nouveau Johnny
    21 janvier 2016 à 13h23 — Répondre

    Il est extrêmement regrettable de voir que le monde politique en Polynesie, n’ai pas encore compris que ce ne sont pas des règlements de compte qui feront avancer le pays, encore bien moins des querelles de clocher. Messieurs, soyez un peu plus à l’écoute de la population qui gronde en silence, songer à travailler pour les aider à sortir de la torpeur de la crise économique qui mine le pays depuis trop longtemps.

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