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Téa Frogier : « On a tout fait pour les syndicats »

© Radio 1

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Dans une interview accordée lundi à Radio 1, la ministre en charge de la Solidarité, Téa Frogier, répond aux affirmations de l’intersyndicale sur les travaux de la réforme de la PSG. Elle dément avoir finalisé le moindre texte et encore moins avoir transmis de quelconque projet à l’assemblée. Mais surtout la ministre déplore le refus des syndicats de salariés de participer réellement aux travaux sur la réforme alors que, selon elle, « tout a été fait pour privilégier le dialogue » avec les centrales syndicales.

« Je ne vois pas ce qu’on pourrait faire de plus… », s’interrogeait lundi après-midi la ministre de la Solidarité, Téa Frogier, après la nouvelle rupture du dialogue avec les syndicats de salariés sur la réforme de la PSG jeudi dernier. Après leur refus de participer aux ateliers de préparation à la réforme de la protection sociale en 2015, les syndicats ont une nouvelle fois claqué la porte des réunions bi-hebdomadaires organisées avec le gouvernement depuis le 5 avril dernier. Des réunions pendant lesquelles les syndicats avaient pourtant eux-même demandé à reprendre les 109 propositions de l’auto-saisine du CESC qu’ils avaient voté en 2011. « On en a tout de même passé 79. On avançait bien », explique la ministre désormais entièrement dans son rôle de « porteuse » de la réforme à venir. Pourtant depuis le coup de force de la présentation de mardi dernier au CESC, les syndicats soutiennent becs et ongles que le texte se fera in fine sans eux. « C’est faux, c’est entièrement faux », martèle Téa Frogier en balayant la rumeur de l’intersyndicale selon laquelle un texte sera transmis sous quinzaine à l’assemblée.

Pour l’heure, la seule revendication avancée par les syndicats concerne quatre « préalables » à toute discussion sur le fond de la réforme : Que le Pays résorbe le trou du Fonds d’amortissement du déficit social (Fades), que le Pays prenne en charge les allocations complémentaires retraites (ACR) pour les bénéficiaires de plus de 15 ans de cotisation, que le Pays ré-affecte le 1% patronal actuellement affecté au Fonds social des retraites (FSR) et que le Pays fasse passer la contribution de solidarité territoriale (CST) directement au régime de solidarité (RST). Problème pour le Pays : Ces mesures coûtent immédiatement 23 milliards de Fcfp. Et à l’inverse de ce qu’affirme l’intersyndicale, Téa Frogier affirme que le gouvernement a répondu aux syndicats sur ces quatre préalables. « Nous leur avons bien dit, et ils semblaient avoir compris, qu’on ne pouvait pas régler ces déficits en une fois », explique la ministre qui précise que le président Edouard Fritch a néanmoins accepté de garantir la sécurisation de l’affectation de la CST au RST. « Tout a été fait pour privilégier le dialogue », explique Téa Frogier qui déplore aujourd’hui que ce « dialogue » soit rompu sans que les syndicats n’aient voulu apporter « la moindre proposition ».

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3 Commentaires

  1. simonegrand
    26 avril 2016 à 8h14 — Répondre

    Faaitoito
    Serait-il possible de diviser par deux les allocations aux syndicats?

    • Nelson
      26 avril 2016 à 16h37 — Répondre

      Iaorana Simone ,c’est un de mes souhaits de leurs baissé leurs allocations,mais le problème c’est qu’il n’y aura plus personne pour protéger les travailleurs SI cela se fait ,beaucoup de personnes aujourd’hui ne savent pas que les syndicats sont subventionné par le territoire…
      ia maitai
      Nelson GOBRAIT

  2. TETARONIA
    26 avril 2016 à 9h19 — Répondre

    c’est déjà diviser nous on peut même pas notre loyer et du salaire’ n’en parlons pas , nous on vit à 300 f /par jour et toi ! et diviser encore à 150f/par jour…

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