ACTUS LOCALESSPORTS Teahupo’o : la Fédé appelle les locaux et les étrangers à « partager le spot » en vue des JO Charlie Réné 2023-08-01 01 Août 2023 Charlie Réné © Valentine Bluet Devant les contestations, la Fédération Tahitienne de surf a accepté de revoir la formulation des fiches d’inscription aux Trials de la Tahiti Pro, qui exigeaient des surfeurs locaux de laisser la « priorité » aux compétiteurs étrangers. Le document invitera finalement à « partager » la vague de Teahupo’o. Mais le président de la Fédé préfère prévenir : il faudra aussi se faire à l’idée, dans les semaines et mois à venir, de faire de la place, dans la passe de Hava’e, aux délégations internationales qui viendront s’entrainer sur la vague olympique. Voilà plusieurs années, déjà, que la mention figure sur les formulaires d’inscription aux Trials de la Tahiti Pro. Les surfeurs locaux s’engagent, pendant les semaines précédant la compétition à « donner la priorité » aux athlètes et délégations extérieures venant s’entrainer sur le spot de la Presqu’île en vue de l’étape de Championship Tour WSL. Une formule qui a particulièrement fait grincer des dents cette année alors que plusieurs habitués de la passe de Hava’e ont noté que le PK0 était, ces temps-ci, très fréquenté. L’arrivée des Trials, les 6 et 7 août, puis de la Shiseido Tahiti Pro, du 11 au 20, n’arrange bien sûr pas les choses. Pour certains, pas question de sacrifier des sessions pour laisser de laisser le champ libre à des riders étrangers. « On nous a demandé de revoir cette formulation et on va le faire, explique Lionel Teihotu. On va plus parler de ‘partage’ des vagues avec les étrangers qui viennent s’entrainer ». https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2023/07/SURF-PARTAGER-LE-SPOT-1-vrai-.wav Sensibilisation auprès des délégations étrangères Mais plus que la seule période de la Tahiti Pro, c’est sur les mois à venir et sur l’approche de l’épreuve des JO de 2024 que le président de la Fédération Tahitienne de surf tient à « sensibiliser ». « Ça va être une année spéciale, et on va avoir plusieurs équipes qui vont passer voir la vague et s’entraîner, plusieurs délégations de chaque pays », reprend le responsable. L’idée de « partage » s’adresse aussi à ces groupes ainsi qu’à l’Isa, l’International Surfing Association, qui a déjà organisé un camp de préparation au PK0 voilà quelques semaines, et qui devrait en organiser plusieurs autres avant la fin juillet 2024. « S’ils viennent sur deux semaines, au lieu de venir à douze directement, on leur a demandé de venir à six surfeurs, avec six autres qui les remplacent la semaine d’après, de façon à ce qu’ils ne monopolisent pas le spot, pointe Lionel Teihotu. C’est une forme de respect, et de répartition de la vague ». https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2023/07/SURF-PARTAGER-LE-SPOT-1.wav La Fédé avait un temps envisagé de gérer elle-même le programme de chacune des délégations qui se relaient au PK0 en entrainement d’ici les JO. « Mais on n’a pas vraiment les moyens de le faire, d’autant que chaque équipe travaille avec ses propre prestataires locaux », qu’ils soient guide, pilotes de bateaux, professionnels de la restauration ou de l’hébergement reprend son président. L’organisme, qui avait déjà dû dégainer des sanctions à l’égard de certains surfeurs lors d’une compétition jeune en 2022, sait d’expérience que la tension peut rapidement monter passe de Hava’e. Et Lionel Teihotu espère que chaque groupe aura la délicatesse de se signaler auprès de la Fédé ou de la mairie de Taiarapu-Ouest. « Tout le monde a le même objectif, reprend le président, que tout se passe bien sur le spot et que la vague ne soit pas saturée ». Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)