©Cédric Valax

Alors que Moruroa s’apprête à accueillir les ouvriers engagés dans le cadre du chantier de rénovation du système de surveillance géo-mécanique de l’atoll, l’association Moruroa e tatou s’inquiète. « Travailler sur Moruroa ce n’est pas comme travailler sur un chantier à Tahiti ». L’association dénonce un chantage à l’emploi, les risques pour la santé des travailleurs et demande des garanties.

Le chantier de rénovation et modernisation du système de surveillance géo mécanique de l’atoll de Moruroa, Telsite 2, est en passe de débuter. Les premiers ouvriers sont sur place pour préparer la base vie qui accueillera les équipes qui travailleront pendant les trois ans que devrait durer la mission. Président de l’association Moruroa e Tatou, Roland Oldham explique avoir été contacté par quelques-uns de ces ouvriers, inquiets pour leur santé. Pour lui  « travailler sur Moruroa ce n’est pas comme travailler sur un chantier à Tahiti (…) Moruroa est toujours dangereux ».

[zoomsounds_player source= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/05/Moruroa01.mp3″ config= »default » playerid= »163709″ waveformbg= » » waveformprog= » » thumb= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/03/Roland-Oldham-01.jpg » autoplay= »off » cue= »on » enable_likes= »off » enable_views= »off » songname= » » artistname= » »]

L’association demande à l’État la plus grande transparence. Moruroa e tatou demande également des garanties sur le suivi médical des ouvriers qui travailleront sur l’ancien site des essais nucléaires français.

[zoomsounds_player source= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/05/Moruroa02.mp3″ config= »default » playerid= »163710″ waveformbg= » » waveformprog= » » thumb= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/03/Roland-Oldham-01.jpg » autoplay= »off » cue= »on » enable_likes= »off » enable_views= »off » songname= » » artistname= » »]

Lire aussi: Moruroa: « il n’y a pas de risque »