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Temaeva en représentation unique au marae Arahurahu


La troupe fondée par Coco Hotahota, et qui fête cette année ses soixante ans d’existence, présentera son spectacle du Heiva, « Te pīna’i o te aru » le dimanche 31 juillet sur le site historique de Paea.

Une seule date pour un spectacle d’exception. La troupe Temaeva, fondée par Coco Hotahota et aujourd’hui dirigée par Cathy Puchon, investira ce weekend le marae Arahurahu pour y présenter « Te pīna’i o te aru ». Un spectacle déjà présenté dans le cadre du Heiva, et qui, s’il n’a décroché que des prix mineurs dans la compétition de Hura Tau (troisième prix de la meilleure création orchestrale et meilleur Pa’o’a – Hivinau) a été très applaudi dans l’arène de To’ata. C’est dans une toute autre ambiance, et dans un format forcément adapté que la troupe, la plus ancienne et la plus titrée en activité au fenua, va donc s’exprimer. Et le thème du spectacle parait on ne peut plus adapté au site de Paea : « Te pīna’i o te aru » traite des « racines profondes qu’entretient le Maohi à la terre, aux plantes à travers les notions : ohi, iho, tama tireo et taevao ». « Autrement dit un spectacle dans son écrin ! », assurent les responsables de la troupe.

La représentation unique aura lieu le dimanche 31 juillet à 15h45. Les places sont en vente sur ticket-pacific.pf, dans les magasins Carrefour et à l’accueil de Radio1 et Tiare FM à Fare Ute. À noter que depuis le 16 juillet, c’est une autre troupe, Rurutu Noa, dirigée par Olivier Lenoir, qui a investi le marae avec la bénédiction du Conservatoire. Après l’annulation de la représentation du weekend dernier pour cause d’intempérie, le spectacle – Pi’i Fenua, écrit par Mirose Paia – s’offre une dernière ce samedi 30 juillet.

Le thème de Te pina’i o te aru : l’écho du fond de la vallée

La vallée foisonne de vie, comme une source intarissable qui irrigue les terres des abords de rivières jusqu’aux embouchures. Depuis la haute vallée, le vent hauiti berce la bambouseraie, résonne étrangement des voix à travers les feuilles vertes et les feuilles mures, un mystère… on entend aussi, des cris, des grognements, le bruit de l’eau, un bruit lointain…
Que sont ces signes ?
La haute vallée est le lieu où vivent les pā’io’io, farfadets que l’on nomme aussi tamari’i ha’uti. Ils oeuvrent à travers la vallée, au milieu de la nuit. Quelle en est la raison ?
Observons et tendons l’oreille pour écouter à nouveau l’écho venant de la vallée.

 

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