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TEP : Marty engage le bras de fer avec Laurey

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Le président de la TEP, Bruno Marty, n’a pas convoqué de conseil d’administration pour démettre son directeur, Guy Stalens, comme demandé le 21 janvier dernier par son ministre de tutelle, Nuihau Laurey. Une attitude de défi qui place Bruno Marty en opposition directe avec le vice-président du Pays…

Il y a deux semaines, Radio 1 révélait l’existence d’un courrier envoyé le 21 janvier par le vice-président en charge de l’Énergie, Nuihau Laurey, au président du conseil d’administration (PCA) de la TEP, Bruno Marty. Dans ce courrier, Nuihau Laurey « invitait » le PCA de la TEP à convoquer le conseil d’administration de sa société d’économie mixte le 16 février pour « procéder au changement du directeur général de la société », Guy Stalens, nommé en 2014 sous la présidence Flosse. Le vice-président du Pays dénonçait « l’immobilisme » de la TEP et son « bilan nettement insuffisant ». Quelques jours plus tard, la semaine dernière, seize employés de la TEP s’étaient rendus à la présidence sur les conseils de leur syndicat, A Ti’a I Mua, dans l’espoir de décrocher un rendez-vous avec Édouard Fritch pour défendre leur bilan. Une démarche restée vaine.

Ce mardi, selon les informations recueillies par Radio 1, aucun conseil d’administration n’avait été convoqué par le PCA de la TEP, Bruno Marty. Contacté par Radio 1, l’intéressé s’est refusé à tout commentaire sur le sujet. Même son de cloche du côté de la vice-présidence. Pour autant, la situation ne peut qu’être au désavantage de l’actuel PCA. En effet, sans convocation par son président, le conseil d’administration peut-être réuni à la demande d’un tiers de ses membres. Le CA de la TEP étant déjà composé de cinq ministres du gouvernement Fritch, Nuihau Laurey ne devrait avoir aucun mal à imposer le changement de direction. Reste maintenant à savoir ce qu’il adviendra de Bruno Marty…?