ACTUS LOCALESÉCONOMIE Terevau : la navette à l’arrêt, les équipes au « chômage technique » Vaitiare Pereyre 2024-05-03 03 Mai 2024 Vaitiare Pereyre Deux semaines, après avoir repris la mer, la navette rapide rencontre encore des soucis mécaniques sur un de ses moteurs. Le navire, à l’arrêt depuis le 23 avril, devait reprendre les rotations entre Tahiti et Moorea le 5 mai. La direction a finalement annoncé que son bateau fera « une pause technique prolongée » de plusieurs semaines… Les quarante employés de la société se retrouvent donc, pour beaucoup, au chômage technique pour une durée indéterminée. Le sort semble s’acharner sur le Terevau. Deux semaines seulement après la reprise de ses rotations, la navette rapide doit, de nouveau, rester à quai à cause d’un problème technique. À l’arrêt depuis le 23 avril, le navire devait, d’après la première communication faite sur le sujet, reprendre son activité le 5 mai. Dans une publication sur les réseaux sociaux postée ce vendredi, la compagnie explique finalement que le navire fera une « pause technique prolongée ». Interrogée sur la durée de cet arrêt, la direction explique être « tributaire de l’arrivée des pièces » nécessaires à la réparation de cette nouvelle casse. Congés, formations et astreintes Pour « des raisons inexpliquées », le souci mécanique, qui « n’a rien à voir avec le dernier arrêt technique », a été détecté sur le moteur qui n’a qu’un an et qui a déjà fait l’objet des dernières réparations. « On a fait appel à des centrales qui sont elle-même tributaires de fournisseurs, explique Heifara Faura, gérante du Terevau. Certaines pièces doivent être fabriquées et ce sont les délais de livraison qui vont faire que les choses se feront plus ou moins vite ». Les équipes de la société, déjà confrontées entre mars et avril à une série de pannes et d’obligations de maintenance, doit faire face à ce nouvel imprévu. Une grande partie des quarante salariés, originaires en majorité de Moorea, ont dû poser leurs congés. Certains agents du navire sont d’astreinte dans les guichets tandis que dix autres profitent de ce temps d’inactivité du navire pour effectuer des formations. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)