« Et pendant ce temps, Simone veille », pièce à grand succès en métropole, se joue sur les planches du Grand Théâtre de la Maison de la culture le 21 septembre. Cette comédie retrace sur un ton humoristique la lutte des femmes pour l’égalité des droits, des années 50 à nos jours.
Cela fait cinq ans que ce spectacle est à l’affiche en métropole, et la millième représentation a été fêtée courant juillet. Signe de qualité. Cette pièce, écrite à trois mains par Corinne Berron, Hélène Serres et Vanina Sicurani, retrace l’histoire de l’évolution de la condition féminine des années 50 à nos jours, de la lutte pour l’avortement à la procréation médicalement assistée.
Si le propos est sérieux, la façon de le traiter l’est beaucoup moins, tient à préciser Hélène Serres. Ce que l’on croît bien volontiers, car « la critique est unanime » pour reprendre l’expression bateau, et le public aussi. Mais comment traiter un thème sérieux avec humour ? Comment arriver à ce que la forme soit si différente du fond ? Exemple par l’absurde.
Ce voyage dans le temps est ponctué par les interventions d’une Simone qui veille (Simone Weil, grâce à qui l’avortement a été légalisé) pour rappeler les dates importantes qui ont jalonné la lutte des femmes pour l’égalité de droits, même si la lutte continue. La 1001ème représentation de cette pièce se tiendra le 21 septembre à 19h30 au Grand Théâtre de la Maison de la Culture. Après le spectacle le public sera invité à échanger avec les comédiennes. En savoir plus
