ACTUS LOCALESCULTURE Titaua Peu remporte le prix Eugène Dabit pour Pina Elodie Largenton 2017-11-30 30 Nov 2017 Elodie Largenton ©Mo Fischer L’auteure polynésienne Titaua Peu vient de se voir décerner, à Paris, le prix Eugène Dabit du roman populiste pour son roman Pina, publié l’an dernier par Au vent des îles. Ce prix, créé en 1931 par Antonine Coullet-Tessier, récompense une œuvre romanesque qui « préfère les gens du peuple comme personnages et les milieux populaires comme décors à condition qu’il s’en dégage une authentique humanité », comme le précise l’académie française. « Quand le talent autochtone fracasse les cieux gris de l’Ailleurs. C’est bon d’être autochtone de notre pays », se réjouit Chantal Spitz sur Facebook, quand Patrice Guirao adresse ses « félicitations à Titaua » et Moetai Brotherson célèbre la reconnaissance du « talent, le vrai. Ça fait un bien fou ! » note-t-il sur le réseau social. Ce jeudi, à l’Hôtel du Nord, à Paris, Titaua Peu a reçu des mains du slameur et poète Grand Corps Malade le prix Eugène Dabit du roman populiste pour son roman Pina. Face à elle, il y avait des grands noms de la littérature française, dont Sorj Chalandon, pour Le Jour d’avant, publié chez Grasset. Pina est le deuxième roman de Titaua Peu, après Mutismes (Haere Po). « C’est à la fois l’histoire d’une famille qui vit dans la misère, mais avec la vision de la condition du peuple polynésien. Pina est l’expression directe et globale de ce peuple. C’est l’antithèse de la carte postale », a expliqué Joseph Da Costa, qui a restauré le Prix Eugène Dabit du roman populiste en 1984, rapporte le site Outremers 360. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Tags:littératurePinaprix Eugène DabitTitaua Peu