Vendredi soir, le public de To’ata et l’artiste Julien Clerc ont fêté ensemble les 50 ans de carrière de l’artiste. Près de 2 000 personnes ont repris en cœur les plus grands tubes d’une des légendes de la chanson française. Preuve, s’il en fallait, qu’une aussi longue carrière ne dure pas par hasard.
Il n’est pas donné à tous les artistes de réaliser 50 ans de carrière dans la chanson. Et Julien Clerc a fait la démonstration, vendredi soir, de ce qui lui a valu la fidélité du public depuis tant d’années. C’est un concert à son image, élégant, joyeux et modeste, que l’artiste, qui fêtera ses 70 ans en octobre prochain, a présenté au public polynésien. Une première rencontre comme un coup de foudre. Dès l’entrée de Julien Clerc, c’est un tonnerre d’applaudissement qui a retentit à To’ata. L’artiste a alors gratifié son public d’un petit « Ia orana » et s’est incliné devant les 2 000 spectateurs à la fin de chaque chanson. Pendant près de 2 heures de concert, le public s’est laissé porter par l’artiste au son de ses plus grands tubes, « Fou peut-être », « Ce n’est rien », « Fais moi une place », « Utile »… Puis l’artiste a fait une proposition à son public « Si on chantait ? ». Il n’en fallait pas plus pour que le public donne de la voix. Mais c’est surtout « Ma préférence » que To’ata a repris en cœur. Julien Clerc a ensuite montré son « Cœur de rockeur » pour faire danser le public polynésien.
Tout le monde attendait avec impatience la fameuse « Mélissa », jouée à quatre mains et dont le fameux rythme, battu sur le piano, a ensuite raisonné dans tout To’ata. L’ambiance était à son paroxysme quand Julien Clerc a entonné le dernier morceau « Laissons entrer le soleil ». Le public, debout, n’a pas voulu laisser partir l’artiste. Un rappel auquel Julien Clerc a répondu par le célébrissime « Lili voulait aller danser ». Et quelques minutes après le concert, de nombreux fans polynésiens avaient retrouvé leurs jeunes années.
Julien Clerc a adressé un grand « mauruuru » à ses fans polynésiens pour cette « communion ». « On se retrouvera pour les 100 ans », ou peut-être même avant…