Dans ses propositions pour le toilettage du statut d’autonomie de la Polynésie française, le Tapura souhaite instaurer une parité moins stricte pour les listes des territoriales, en rendant la parité obligatoire pour chacune des sections, mais pas pour l’ensemble de la circonscription.
Le sujet de la parité sur les listes des candidats aux élections territoriales en Polynésie française était revenu sur la table lors des dernières territoriales. Il était déjà source de critiques, toutes tendances politiques confondues, lors de son instauration en 2011. Le Tapura va donc proposer à l’Etat de modifier son toilettage du statut d’autonomie en changeant la règle de la parité.
Concrètement, aux territoriales la liste d’un parti candidat regroupe 73 noms répartis sur huit « sections » (trois aux îles du Vent, deux aux Tuamotu, une aux îles Sous-le-vent, une aux Marquises, une aux Australes) d’une « circonscription unique » (l’ensemble de la Polynésie française). Depuis 2011, la règle est celle d’une stricte parité sur l’ensemble de la circonscription unique, avec alternance hommes/femmes sur les 73 noms des candidats. Une règle qui impose donc le sexe des candidats en tête de section -donc éligibles- dans certaines des huit sections.
La proposition du Tapura est de faire passer cette règle de la parité non plus sur la circonscription, mais sur chaque sections. On pourrait donc avoir huit hommes têtes de section… Ou huit femmes, on peut rêver.