Le procureur, José Thorel, les gendarmes, ainsi qu’une demi-douzaine d’associations de lutte contre les violences intrafamiliales de Tahiti et Moorea se sont réunis mercredi pour tenter d’apporter une synergie de moyens pour lutter efficacement contre les violences conjugales.
José Thorel est venu rappeler les différentes réponses pénales apportées dans le cadre de violences dans les familles. Pour le procureur : « on ne peut pas parler de recrudescence mais d’un maintien à un niveau assez élevé ». Ce sont en effet plusieurs centaines d’affaires de violences intrafamiliales qui sont traitées chaque années par les gendarmes. Cette situation constitue donc « un axe prioritaire de la Garde des Sceaux » selon le représentant du parquet.
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Plus qu’un accueil, c’est une oreille attentive que les associations sont venues chercher auprès de la justice et de la gendarmerie. La gestion des situations de crises au sein des familles en détresse s’avère parfois compliquée. Tout particulièrement lorsqu’il faut faire preuve de pédagogie sur le jargon juridique. Un vocabulaire que Marie-Noelle Epetahui, présidente de l’association Vahine Orama Tahiti Iti, a parfois du mal à maîtriser.
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Cet « axe prioritaire » de la lutte contre les violences familiales ne se traduira pas par des moyens financiers ou humains supplémentaires. Cependant, la gendarmerie compte bien sur cette synergie de tous les acteurs concernés par la lutte et la prévention des violences dans les familles. « On s’aperçoit que l’on est beaucoup plus fort à travailler tous ensemble plutôt que de travailler de manière isolée », précise le commandant Thierry Damerval, adjoint en charge de la police judiciaire à la gendarmerie.
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Une nouvelle réunion de ce type devrait avoir lieu tous les trois mois pour faire le point et identifier éventuellement de nouvelles problématiques liées aux violences au sein des couples et des familles du fenua.