ACTUS LOCALESPOLITIQUE Tony Géros élu président de l’assemblée de la Polynésie française La rédaction 2023-05-11 11 Mai 2023 La rédaction Le représentant Tavini, ancien vice-président du Pays et tavana de Paea, seul candidat lors de la séance d’ouverture de la nouvelle mandature, a été élu ce matin président de l’APF avec 41 voix sur 57. Une fonction qu’il avait exercée par deux fois entre 2004 et 2006. Seul le Tapura a voté blanc, les trois élus de A here ia Porinetia ont apporté leur voix au représentant bleu ciel. 41 voix pour – celle des 38 élus du Tavini et des trois de A here ia Porinetia – et 16 bulletins blancs déposés par le Tapura. Tony Géros a été élu président de l’Assemblée de la Polynésie française ce jeudi matin, dans une élection où il était le seul candidat. Pas une surprise même si l’intéressé disait ne pas vouloir « vendre la peau de l’ours » pendant la campagne et ne s’était jamais réellement avancé sur sa candidature avant la victoire du Tavini du 30 avril. Mais Moetai Brotherson, lui, avait depuis plusieurs semaines désigné l’autre leader bleu ciel, à qui on prêtait, un temps, des vues sur la présidence du Pays, comme le candidat naturel du parti indépendantiste pour le perchoir de Tarahoi. Un perchoir qu’il avait occupé par deux fois en 2004, puis entre 2005 et 2006 au nom de l’UPLD. « En tant que président du gouvernement, j’ai besoin de quelqu’un de costaud à l’APF, quelqu’un qui est plus expérimenté que moi dans la chose administrative et qui va pouvoir, je vais pas dire me tirer les oreilles, mais presque, avait expliqué le futur président du Pays. Ce n’est pas parce que demain je serai président du gouvernement que je saurais tout mieux que tout le monde. J’ai besoin qu’il y ait des gens à l’APF qui m’appellent de temps en temps pour me dire : là tu déconnes ». Antony Géros, élu maire de Paea en 2020, a aussi été vice-président du gouvernement à plusieurs reprises, en 2004, 2009, puis pendant plus de deux ans entre 2011 et 2013. Son directeur de cabinet était alors un certain Moetai Brotherson. Dans son discours, Tony Géros n’a pas manqué d’évoquer l’Etat, qui « a usé de son autorité pour faire et défaire les majorités au gré de son intérêt » et, « à la faveur d’une énième modification de la loi statutaire et électorale », a exclu le Tavini du pouvoir en 2013 dans l’espoir « d’écarter définitivement le risque indépendantiste ». Aujourd’hui Oscar Temaru revient, dit Tony Géros, « par la grande porte et plus fort que jamais. » Le nouveau président de l’assemblée a également souligné le renouvellement que représente ce nouveau groupe Tavini. Sur ses 38 élus, il ne reste que 5 représentants de l’ancienne mandature : lui-même, Oscar Temaru qui va présider le groupe bleu ciel, Moetai Brotherson, Minarii Galenon, et Teumere Atger-Hoi. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)